Du « baquet » de Freud au « baquet » de René Roussillon
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Du « baquet » de Freud au « baquet » de René Roussillon

Cher René, s’il m’est possible de me risquer dans la zone du puissant magnétisme de l’inquiétant, c’est parce que j’ai déjà expérimenté maintes fois combien les échanges avec toi soutiennent efficacement la réflexivité, grâce, justement, à un enracinement dans le plaisir amical du ludique, jamais démenti.

Magnétisme, hypnose et psychanalyse

Ce territoire intersubjectif de paradoxalité, c’est à la fois celui de la réalité psychique du tréfonds de l’histoire de mon appropriation subjective et de celui de ma toute première rencontre avec toi, il y a bien longtemps, en lisant ton ouvrage Du baquet de Mesmer au « baquet » de Freud (1992). A l’évidence, cette rencontre inaugurale vérifie le célèbre adage lebovicien (1961) affirmant que « L’objet est investi avant d’être perçu » ! C’est en effet par la médiation du texte que j’ai d’abord fait ta connaissance, en distanciel dirait-on aujourd’hui. A l’époque, je finissais mes études de philosophie et je découvrais l’expérience da la cure psychanalytique. Pris dans le tourbillon dynamique de la névrose de transfert, je décidais d’ailleurs sans tarder de préférer le « devenir analyste » au « devenir philosophe ». Cette immersion dans la cure psychanalytique cristallisait chez moi de nombreux conflits dont je n’évoquerai ici qu’un aspect nécessaire au propos. Ma vocation pour la maïeutique philosophique répondait avant tout à une stratégie défensive œdipienne par l’intellectualisation face à un mandat générationnel paternel m’ordonnant la maïeutique obstétricale ! Un « devenir accoucheur » dont je ne percevais alors confusément que l’inquiétante et paradoxale attraction/répulsion à l’égard du corps maternel. Dans ce contexte, tu t’en doutes, l’animisme de la névrose de transfert « chauffait à blanc » selon une de tes expressions favorites, cher René, quand il s’agit de mise à l’épreuve les limites du cadre dans les souffrances narcissiques identitaires !

Concrètement, c’est en explorant, d’un côté, le chamanisme, le magnétisme et l’hypnose et, de l’autre, la métapsychologie freudienne que je puisais des matériaux pour mettre en scène dans le cadre analytique le conflit qui m’animait. Quoi de plus opportun dans ce contexte que l’apport d’un Mircea Eliade sur la transmission de la profession chamanique (1951) pour explorer mon évitement de la maïeutique obstétricale au profit de la maïeutique psychanalytique en passant par la maïeutique socratique ! Dans le flux de ces réminiscences, un autre ouvrage emblématique s’impose. J’en étais à l’époque véritablement entiché pour ne pas dire fétichique à en croire la façon dont je le brandissais dans mon discours d’analysant découvrant ce que tu nommes, en début d’analyse, la régression de « l’état-cadre » (2007). Il s’agissait du livre événement à l’époque dans le microcosme des sciences humaines de Jeanne Favret-Saada Les mots, la mort, les sorts (1977). Elle y racontait comment son étude ethnographique de la sorcellerie dans le bocage normand, l’avait condamné à quitter la position scientiste d’observateur externe distanciée au profit d’une implication personnelle vertigineuse, inhérente aux processus même d’ensorcellement et de désensorcellement. L’ethnologue découvrait qu’elle ne pouvait rester externe à son objet de recherche : les jeteurs de sort et les désenvouteurs refusaient frontalement sa soi-disante « neutralité ». Ce conflit était pour moi paradigmatique pour jouer avec le cadre en le mettant à l’épreuve.

Dans l’après-coup, je perçois là, le désir dans le transfert d’une initiation psychanalytique commémorant la fusion primitive, bravant l’interdit du toucher et finalement de l’inceste. Je crois aussi que ce que Jeanne Favret-Saada a défendu ensuite à partir de cette expérience initiatique comme l’anthropologie « symétrique », qui est censée mettre sur le même pied les deux partenaires de la rencontre ethnographique, venait résonner à l’époque chez moi avec une tentative de déni de ce que Jean Laplanche pointe avec la dissymétrie de la situation anthropologique fondamentale entre l’infans dans la désaide et le Nebenmensch pourvoyeur de soins et, partant, entre l’analysant et l’analyste dans la cure (2002).

C’est donc, cher René, dans cette marmite bouillonnante transférentielle que ton ouvrage Du baquet de Mesmer au « baquet » de Freud fit irruption. Il est important de bien se souvenir qu’à l’époque, le credo psychanalytique défendu à l’Université comme dans les conférences organisées par diverses sociétés reposait sur un postulat non négociable : à partir de l’article de 1905, De la psychothérapie, il existe une rupture radicale entre le Freud pratiquant l’hypnose et le Freud inventant la psychanalyse. Aussi, ta lecture fut pour moi une source de satisfaction et d’inspiration remarquable. Bénéficier de la fraicheur transgressive et de la pertinence de ta plaidoirie en faveur d’un Freud dans une « mutation épistémologique » entre hypnose et psychanalyse et non pas, justement, dans une « rupture épistémologique radicale » (2007), me donna une occasion – que je m’inventais délicieusement subtile – d’asticoter mon analyste mais, plus encore et plus profondément, de dialectiser des parties de mon Moi en risque de clivage. Au fil de cette relecture, mille pistes réflexives se sont ouvertes à moi. Je pense par exemple au passionnant débat sur la véritable place de la suggestion en psychanalyse telle que tu l’as envisagée dans la publication issue du congrès organisé par D. Widlöcher et Carnet Psy sur la thématique de Psychothérapie et psychanalyse (Widlöcher, 2008). Une suggestion qui – n’en déplaise aux gardiens du temple – n’est en effet pas absente dans la cure-type et les dispositifs psychanalytiques mais bien une variable électivement objet de réflexivité dans l’analyse transféro/contre-transférentielle. Je pense aussi aux convergences qui s’imposent entre, empathie primaire, hypnose et thérapie parents/bébé. J’ai été aussi frappé de te voir très inspiré par la proposition de Jacques Derrida de la déconstruction au cœur de la méthodologie que tu utilises pour dénoncer la mythologie de la rupture entre magnétisme et psychanalyse.

Mais j’ai été interloqué plus encore à travers cet écrit de 1992 par ton influence implicite de la philosophie hégélienne en général et du négatif en particulier. A l’évidence, dès l’écriture de ton doctorat d’état soutenu en 1988 dont ce livre est issu, cette inspiration est pour toi cruciale à une époque où, simultanément, Jean Guillaumin à Lyon (1987) et André Green à Paris (Green, 1986), s’engagent dans cette même direction qui fera ensuite florès (Green, 1993). Et c’est cette piste que j’ai choisie aujourd’hui d’explorer brièvement maintenant. Elle a le grand bénéfice de me donner l’occasion de mettre en évidence, d’une part, des aspects que je crois important dans ta démarche sur les dispositifs analytiques propice à l’accueil de la symbolisation primaire, de ses écueils et, d’autre part, de mettre – enfin ! – en exergue la part évidente, et pourtant toujours masquée car scandaleuse, de la toute première genèse prénatale des rapports qui gouvernent la relation entre le magnétiseur et le magnétisé et… entre l’analyste et l’analysant. Bref, c’est le chapitre prénatal hégélien de ton archéologie que j’aimerai envisager in fine en faisant le pari ludique et taquin qu’il s’agit d’un des ingrédients de l’origine de ton originalité… encore non advenu !

Hegel et la virtualité de l’esprit

En direction de cette archéologie hégélienne, partons de ton insistance à inscrire la trajectoire de l’hypnose à la psychanalyse dans une dialectique où, je te cite, « la rupture n’est pensable comme différence que sur fond de continuité, qu’à condition d’avoir renoncé à s’assigner comme origine décidée. Le manque quand à lui n’évitera d’être la figure du chaos ou la nouvelle figure du fétiche qu’à condition de s’accepter comme négativité au travail, figure du reste de tout processus de symbolisation point ombilic du représentable, butée de tout renversement dialectique » (1992). « Négativité », « dialectique », voilà bien les traces de ton inspiration hégélienne dans ce premier ouvrage.

Mais poursuivons l’enquête avec tes principes du symboliser que tu énonces plus tard à la fin de ton célèbre Agonie, clivage et symbolisation (2008). Le deuxième principe de la négativation est à nouveau central : « La symbolisation produit de la perte, elle négativise ce qu’elle symbolise. Un problème majeur de la symbolisation va être la manière dont elle négative ce qui est symbolisé. Il faut donc différencier l’expérience du sujet de l’expérience subjectivée » (2008). Le troisième principe met en avant le refoulement originaire comme le produit même de la symbolisation qui s’impose comme un espace de symbolisations virtuelles : « symboliser ce qui échappe en tant que ça échappe » (2008). Et, c’est dans le rapport de cette symbolisation qui se transforme elle-même que – phrase emblématique et programmatique de ton œuvre – : « le sujet peut se saisir comme sujet de la symbolisation qu’il ne saisit comme sujet » (2008).

Tu en conviendras, cher René, il y a dans ces principes mettant résolument en exergue le négatif une inspiration hégélienne évidente. De fait, comme tu le sais, la description du devenir « effectif » de l’Esprit absolu chez Hegel convoque en permanence la dialectique entre un « en Soi » qui s’inscrit dans la tradition aristotélicienne du « en puissance » et un « pour Soi » qui en constitue les successives actualisations. Et, il est vrai que la proposition hégélienne d’un esprit atteignant sa véritable fin à travers une « auto-différentiation » de lui-même a fait véritablement date dans l’histoire de la philosophie. Ce travail de subjectivation identitaire du sujet devenant objet de lui-même est pour Hegel essentiellement « négativité ». L’activité de l’esprit y est authentifiée par le mouvement qui part d’un « en Soi » identique à lui-même vers une différence d’avec Soi qui s’actualise en direction d’un pour Soi.

Les conséquences de cette ouverture paradoxale sont considérables : une fois formulée cette révision fondamentale de toute vérité figée a priori, Hegel affirme sans ambages que les mots de « Divin, d’Absolu, d’Eternel » pris pour eux-mêmes, dans leur immédiateté, ne nous livrent rien sur leur sens et ne peuvent prétendre à représenter la dynamique de la philosophie… Ce qui en permet l’accès pour Hegel, ce sont les étapes successives de « négations » de l’esprit de lui même et de « médiations » qui vont permettre « un devenir autre ». « Il faut dire de l’Absolu qu’il est essentiellement résultat, qu’il n’est qu’à la fin ce qu’il est en vérité ; et c’est là précisément sa nature qui est d’être quelque chose d’effectif, sujet, advenir à soi-même » (1807). Dans ce flux processuel du « simple devenir », « Le commencement, le principe ou l’absolu, tel qu’il est d’abord et immédiatement énoncé, est seulement l’universel, la généralité » (1807). L’en puissance aristotélicien se trouve bien là chez Hegel dans ce surgissement du commencement. Mais ce « fondement » ne trouvera son sens, sa fin, qu’inséré dans le travail de « négativité » de « l’effectif » qui tend vers son « concept ». Tu dirais de ton côté, vers son « appropriation subjective ». Une fois bien authentifiée ta filiation hégélienne ancrée dans le travail d’une négativité synonyme de subjectivation identitaire du sujet devenant objet de lui-même, voici venu le temps d’en évoquer une ressource encore, par toi, inexploitée. Je la soumets à ton acuité à l’occasion de cette transition vers ton éméritat. Pour ma part, la clinique périnatale m’a convaincu qu’elle est incontournable pour une archéologie de la symbolisation primaire. Je veux parler de ce qu’Hegel formule en termes de surgissement du commencement du travail du négatif et situe résolument dans le premier chapitre prénatal de l’humain en devenir.

De l’en-Soi au pour-Soi : un surgissement prénatal du travail du négatif ?

En effet, le site de cette trajectoire naissante de l’esprit est pour Hegel la prénatalité humaine : « Si, certes, l’embryon, est en soi homme, il ne l’est pas cependant pour soi » (1807). L’esprit immédiat de l’embryon est une « conscience sans esprit », une « conscience sensible ». C’est, ensuite, le devenir de « l’être en soi » à « l’être pour soi » qui va permettre à l’individu de s’engager vers « l’énorme travail » du chemin de la raison réflexive. Cette route est uniquement celle de « l’expérience » et son moteur est celui du négatif d’un esprit en mouvement qui se contredit lui-même chemin faisant.

Ce travail du négatif confronte dit Hegel au « manque » produit par l’écart entre le Je pensant et sa propre « auto-différentiation ». La tension entre le virtuel psychique et son actualisation négativante ouvre à la richesse de la médiation subjectivante – « L’être est absolument intermédié » – mais se paye au prix fort d’une rupture avec l’immobilisme dogmatique passif : ce qui est d’abord vrai (en soi) sera nécessairement secondairement faux dans une pensée vivante dynamisée par le travail inlassable en marche du négatif (pour soi). Il s’agit d’une conquête synonyme de prises de conscience répétées et de dépassements successifs. Et dans ta perspective, cher René, d’une clinique de la symbolisation de ce qui échappe à la symbolisation même, il est important de noter que Hegel se réfère à la métamorphose de l’embryon devenant fœtus pour souligner le passage de la « passivité » originelle au mouvement de l’appropriation subjective : au départ, en prénatal, il existe « Une âme qui n’est effectivement pas encore pour soi dans l’enfant, mais d’abord seulement dans la mère, et qui ne peut pas encore se soutenir pour elle même, mais est, bien plutôt soutenue seulement par l’âme de la mère ; » et, secondairement, l’âme, en elle-même encore sans Soi, trouve son Soi » (1830). Sur cette base, toute la force heuristique de ce transfert « prodigieux » de « substantialité subjective » d’un sujet maternel (pour soi) en direction en prénatal d’un humain virtuel (en soi) prend sa signification avec ce que Hegel considère comme identique à cette relation première prénatale : la relation entre le magnétiseur et l’hypnotisé. L’embryon, comme l’hypnotisé sont radicalement « sous la puissance d’un autre sujet » dans une « connexion vitale » (1830). D’ailleurs, souligne Hegel, dans la vie quotidienne, on trouve de nombreuses « traces sporadiques » de ces « phénomènes de magnétisme » « entre des amis » chez « des époux, des membres d’une même famille » et sous des formes maladives chez les personnes « faibles nerveusement » et plus encore celles qui présentent des « dérangements de l’esprit » (1830). Hegel interprète ces dérangements comme des formes pathologiques se situant dans un continuum qui s’ignore à lui même avec la dépendance de l’embryon à l’égard de sa mère et de l’hypnotisé à l’égard du magnétiseur. C’est en cela que le « traitement magnétique » est une source possible de guérison quand elle permet de renouer avec le mouvement de « l’être-fluide-en-soi-même de l’organisme » et de relancer le travail du négatif (1830).

La thérapeutique de la rencontre entre le magnétiseur et le magnétisé implique donc une régression transitoire commémorant non pas seulement la dépendance de l’infans à l’égard du nebenmensch mais bien celle de l’embryon/fœtus à l’égard de sa mère utérine. L’effectivité de l’actualisation subjectivante de l’en soi virtuel de l’esprit humain va dépendre d’abord de son expérience de la sortie du temps des commencements où sa dépendance à l’autre est entière et, ensuite, de son efficience à s’investir dans un travail du manque, du négatif où l’esprit se construit à partir de sa propre auto-différentiation. Mais dans la cosmogonie hégélienne si il y a un dérangement, la régression immersive dans cette « connexion vitale » est la voie rédemptrice (1830). Cette régression rédemptrice n’est-elle pas aussi, mutatis mutandis, présente dans certaines consultations thérapeutiques parents-fœtus/bébé et thérapies d’adultes (Missonnier, 2009) ?

Pour conclure

Alors, cher René, si, grâce à ton acuité, il n’y a pas rupture entre magnétisme et psychanalyse mais bien dialectique, ne crois tu pas qu’il serait temps d’envisager la dialectique entre le prénatal et le postnatal pour penser métaphoriquement le cadre des dispositifs psychothérapiques ? D’ailleurs, tu le sais bien, c’est ce que fait Bleger (1966) quand il considère le cadre comme la partie la plus « indifférenciée » de notre histoire archaïque : « Le cadre du patient est l’expression de sa fusion la plus primitive avec le corps de sa mère. Il est le « récepteur » de la « symbiose avec la mère (l’immuabilité non moi) qui permet à l’enfant de développer son Moi. »

Bien, cher René, à l’issue de ce témoignage affecté, me voilà heureux de t’avoir formulé la place stratégique que tu as occupée au moment de mon accouchement d’apprenti analyste. Mais, bien au-delà de ma personne, le paradigme de ta déconstruction éclairante de la transition du baquet de Mesmer à celui de Freud mérite, finalement, d’être convoqué à chaque fois que nous sommes cliniquement et épistémologiquement confrontés à des revendications explicites défensives de ruptures là où, implicitement, le travail mutatif du négatif est en fait virtuellement présent et en attente de confirmation intersubjective pour s’actualiser.

Bibliographie

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