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Renoncement
Le mot « renoncement » est un faux ami : son usage banal en dicte le sens, facile à comprendre en apparence. Et pourtant le drame, voire la tragédie s’en emparent régulièrement : est-ce parce que ses implications religieuses portent l’ombre du sacrifice et de la douleur qui doit s’y attacher ? Parce que renoncer veut toujours dire sacrifier ? Et sacrifier quoi ? La réalisation des désirs, la satisfaction, le plaisir, la joie de vivre ? Et au nom de quoi ? De quels idéaux, de quelles promesses ? Et enfin et surtout renoncer pour qui ?
Catherine Chabert