Faites rire votre enfant au moins une fois par jour : je suis convaincue que le rire quotidien est un agent de prévention extraordinaire pour la santé mentale et physique. Qu’est ce qui peut arriver de triste à un enfant qui a ri avec ses parents chaque jour de son enfance ? (alors je ne parle évidemment pas de se moquer méchamment de lui, de ses copains ou de son autre parent… je parle de rires partagés et authentiques)
Confiance et optimisme
Pour imposer ce rythme d’un vrai éclat de rire par jour à son enfant, nul besoin d’être le plus heureux des parents, le plus drôle ou le plus créatif ! Non ! Voici mes conseils :
– Lorsque l’enfant est tout petit, le rire émerge sous l’impulsion de la surprise. Dans son livre « La surprise, chatouille de l’âme », le Pr Marcelli, pédopsychiatre, explique qu’une mère (ou premier parent) qui surprend son bébé (par exemple, par le jeu « il est où ?! Il est là ! » ou celui de « la petite bête qui monte, qui monte »…) lui fait, sans le savoir, un cadeau extraordinaire, car la mère accueille, à travers ce jeu, la surprise, qui est un agent extérieur immaitrisable… Elle lui indique être d’accord pour laisser entrer le jeu du hasard, de la vie, un ailleurs… le monde, en fait, et que ce monde est sympa, nourrissant, bref, désirable ! Et en faisant cela, l’air de rien, elle lui indique aussi qu’il n’y a pas qu’elle et lui, elle l’écarte donc de tout risque de fusion, de toute asphyxie relationnelle…
Ensuite, une autre façon très facile de faire rire l’enfant grandissant : les guilis, les chatouilles ! Voilà quand même un moyen…
Déjà abonné ?
Les abonnements Carnet Psy
