Psychopathologies du TDHA et de l’hyperactivité

Public visé

Tous cliniciens ayant une approche et une expérience des questions liées aux diverses formes de TDAH, ou autres instabilités, agitations, difficultés attentionnelles, etc.  Qu’ils soient psychiatres, psychologues, thérapeutes ou analystes, psychomotriciens, orthophonistes, infirmiers, éducateurs, travailleurs sociaux… L’idée étant de partager, actualiser les connaissances et élaborer les difficultés liées à ces fonctionnements, autant que l’écrasement exponentiel des diagnostics. 

Objectifs

Réactualiser les connaissances. Devant l’évolution exponentielle des TDAH, repenser le « travail de diagnostic » et peaufiner les diagnostics « différentiels » à partir de la clinique et de la confrontation des modèles.   Echanger entre formateur et participants et dans la dynamique du groupe sur la pensée clinique autour de présentations de patients « TDAH ». Elaborer un panel de propositions thérapeutiques en fonction des différents enjeux cliniques. Balbutier les éléments d’une nécessaire reconsidération psychopathologique complexe de la grande question des TDAH

Moyens pédagogiques

Exposés magistraux.   Présentations et discussions de cas (formateurs et participants)
Une bibliographie thématique indicative sera distribuée à chaque participant

Argument

Les pathologies « hyperactives » et en « déficit d’attention », les « bruits » du corps et les faillites de la pensée et de la concentration, voire les difficultés induites dans le comportement, les liens et les difficultés d’apprentissages, envahissent la scène pédopsychiatrique autant que les médias et le grand public.  La prévalence explose, les diverses « représentations » de ces difficultés clivent les soignants autant que les parents ou partenaires. Les différentes « offres » thérapeutiques ou réadaptatives sont trop souvent mises en oppositions, voire en conflits ; et chacun des cliniciens doublement mis en difficultés, par la nature de ces difficultés et de souffrances assez résistantes voire handicapantes, et par ce contexte.  La nécessité d’une actualisation des connaissances et d’une mise au travail « par » et « pour » les cliniciens autour de ces enjeux cliniques et psychopathologiques centraux s’impose.