Je propose de reprendre 5 points relevés au fur et à mesure des débats : à partir des notions de fantasme, d’intersubjectivité, de relation d’objet, de sexualité infantile et enfin d’ambivalence. Ce ne sont pas comme vous le voyez des questions de détail !
La notion de fantasme
D. Stern posait d’ailleurs la question : qu’est-ce que finalement la “représentation inconsciente” ? A. Green disait que la représentation inconsciente n’existe pas et je suis assez de son avis d’ailleurs. Je dirai que je me sens à l’aise pour me référer à l’inconscient proprement dit lorsque que je retiens deux concepts :
- d’une part : la notion d’action, de scène, de mise en acte psychique
- et d’autre part, celui de la réalité psychique, comme lieu de l’accompli (quelque chose se fait). L’inconscient, je l’entends quand il est question d’un “faire”, et d’un faire qui se croit dans son accomplissement. Ceci, on l’a bien vu, me semble-t-il, dans le débat qui vient d’avoir lieu, il me venait le mot “induction”, l’induction des fantasmes de l’un par l’autre, en l’occurrence des fantasmes parentaux, avec l’enfant, ou l’adolescent. Ce mot, chez Freud, apparaît dans des textes que j’aime beaucoup, mais qui sont un peu négligés, qui sont ses articles sur la télépathie, l’ “induction de pensée”.
Il y a des scènes qui font prise sur nous, dans la situation psychothérapique, comme nos scènes font prise sur le patient. Il y des scènes dans le jeu de l’enfant qui font prise sur nous. Il y a une emprise du fantasme de l’autre, qui devient en quelque sorte non pas notre fantasme, mais un fantasme en écho,…