La fonction imitante chez le bébé : de Mimésis à Cupidon
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La fonction imitante chez le bébé : de Mimésis à Cupidon

Quel est l’axe prépondérant dans la construction du sujet : imitation/identification/empathie2 vs différenciation/individuation ? Plutôt que de les opposer nous montrerons la dialectique et l’oscillation entre ces deux motions qui fondent la vie psychique et ceci dès l’aube de la construction du sujet. L’accent mis en psychanalyse sur la différenciation et la séparation/individuation a occulté le rôle de la mêmeté, des effets de reconnaissance du semblable qui sont pourtant à la base des phénomènes de « la conscience de soi », c’est-à-dire au chemin vers l’ipséité.

Quid de l’imitation, ce concept ancien de la philosophie et de la pédagogie dans la psychanalyse développementale moderne ? Peut-il nous servir à mieux comprendre l’avènement de la subjectivation chez le bébé ? Comment le relier aux travaux récents sur l’empathie ? L’objectif de cet article est de réactualiser la fonction imitante en la replaçant au rang d’une pierre angulaire de la construction psychique.

Le bébé imitateur

Avant la protoconversation

Dès la naissance, l’infans possède les « compétences » pour imiter, pour être le miroir des mimiques faciales de l’adulte, ce qui n’est pas sans agir sur ce dernier, généralement dans le sens de la joie et de la surprise. Dès 1945, Zazzo montre le nouveau-né reproduisant la protrusion de la langue paternelle. Cette affirmation occultée fut confirmée ultérieurement par des enregistrements vidéo. Ils montrent le nouveau-né qui, apparemment en pleine phase « introspective », ralentit ses mimiques pour élaborer ce que nous pouvons, spéculativement, nommer une séance narrative (si chaque mouvement était une phrase) avant d’enchaîner l’ensemble de la grimace qui est un mouvement complexe de plusieurs secondes, puis variablement s’en satisfaire de façon plus ou moins marquée, tout en regardant parfois intensément l’adulte imité. Cette imitation complexe, nous pouvons la reconnaitre aisément car il s’agit d’une séquence isolée relativement longue, que l’adulte a lui-même initiée. Après quelques semaines, l’adulte s’engagera dans une activité volontaire plus ou moins intense et complexe d’imitation du bébé, ouvrant la bouche, souriant, faisant des mimiques, etc. Cette phase aura été longuement précédée d’échanges entre l’enfant et le donneur de soins, les réponses motrices et vocales de l’adulte, comprenant un registre spontané, inconscient ou préconscient très important, répondant le plus souvent à des séquences vocales ou motrices initiées par l’enfant. Ces séquences sont déjà un échange signifiant dans la mesure où la « réponse » de l’adulte répond à une interprétation de la motricité de l’enfant. Papousek et Papousek interrogeant les mères ont montré, que malgré des gestes souvent adéquats, leur explicitation secondaire est assez souvent inadéquate, mal expliquée, évoquant la rationalisation secondaire d’un geste intuitif. Certains spécialistes du nourrisson ont qualifié l’adéquation de la réponse de l’adulte de contingence (contingency). Sans l’avoir jamais à notre connaissance posé clairement, ils prêtent au nourrisson une intentionnalité ou au moins une cause à son comportement.

Grâce à des travaux comme ceux de Meltzoff et Moore aux Etats-Unis ou de Nadel en France, l’imitation prend de nouveau sa place dans le domaine des compétences précoces de l’humain. Dès la naissance le nourrisson peut non seulement tirer la langue en retour ou bailler ou encore exécuter d’autres mouvements de la face qu’il accomplit après un court délai : il peut observer, enregistrer et interpréter une action motrice complexe, possédant donc une forme de mémoire différée. A 6 semaines, il peut répliquer un geste qu’il avait appris à produire et imiter 24 heures auparavant. Qui plus est, il peut le faire sans initiative de l’expérimentateur (Meltzoff et Moore, 1994). Gergely et Watson, décrivent une sorte de gradient dans l’intérêt porté par le nourrisson aux présentations maternelles. Ainsi, dès deux mois il détecte préférentiellement les présentations « affectives» aux présentations neutres, mais parmi celles-là, il apporte plus d’attention à celles qui ressemblent globalement à ses propres productions. Comme Rochat l’a montré, les nourrissons détectent sans aucun problème toute différence entre leur propre mouvement et une représentation qui en diffère de peu. Ils montrent une attention préférentielle à ces mouvements « étrangers » autant in vivo que dans des procédures expérimentales telles sur un écran l’image inversée de leurs mouvements ou leurs propres mouvements décalés dans le temps. Selon ces mêmes auteurs, ils pourraient toutefois avoir plus de difficultés dans l’interaction à reconnaitre sans une exagération de « l’interlocuteur » que celui-ci reproduit leur propre mouvement. Quoiqu’il en soit ces présentations affectives « réfléchissantes » ne semblent pas spécifiques à l’espèce humaine, mais sont retrouvées aussi chez le chimpanzé3 avec la particularité que leur occurrence diminue brutalement après un mois de vie, stade où le jeune chimpanzé s’éloigne de sa mère pour interagir avec ses pairs. Elles continuent bien au delà chez l’enfant humain. Les contraintes de la dépendance et de la néoténie contraignent à surinvestir le lien.

L’imitation au service de la représentation de but

Un des résultats les plus essentiels apporté par l’étude de l’imitation chez le nourrisson consiste dans la démonstration qu’une forme d’imitation s’accompagne d’une appréhension4 de l’intentionnalité du geste imité. Il existe un déchiffrement du « but » immédiat dans l’imitation. Ainsi, les nourrissons imitent plus facilement des actes impliquant des objets que des gestes sans signification, et des actes congruents au contexte qu’incongruents5. Meltzoff et Moore ont montré le rôle structurant du contexte de l’action dans la perception de l’action imitée : le bébé peut identifier le but d’une action, même quand celle-ci est ratée, « imitant » non la séquence motrice observée, mais celle conduisant à l’action réussie (Meltzoff, 1995). Ces observations soulèvent la question des relations entre connaissance explicite et implicite, entre conscience et inconscience. Jusqu’à un stade indéterminé du développement, mais aussi dans la plupart des actions de l’adulte, l’appréhension, voire la compréhension du but n’implique pas automatiquement conscience réflexive du but, c’est-à-dire projet, ni représentation consciente des moyens pour y parvenir. Cette connaissance première, bien que médiate, semble pourtant essentiellement implicite. Ces découvertes nous éloignent d’Hegel pour nous évoquer Winnicott qui retient davantage le mouvement « se faisant », le « jouer » que son résultat : dans le jeu se découvre et ira s’actualiser le Soi6. Il y ajoute cette dimension essentielle du plaisir que confortent la plupart des observations contemporaines, affirmant que le geste spontané et créatif donnent le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue.

Freud (1921) sans qu’il en précise le surgissement chronologique attribue un rôle important à l’imitation :« Partant de l’identification, une voie mène par l’imitation à l’empathie »7. Les travaux menés chez le bébé, à l’orée de l’organisation de la vie psychique, font vaciller la notion même d’un processus linéaire : l’imitation est immédiate et l’identification, comme l’identité encore en construction.

Freud avait dès 1905 souligné l’importance de l’acte moteur dans l’origine de la compréhension de l’intentionnalité du geste et en 1921 de l’empathie dans la « compréhension de ce qui est étranger au Moi chez d’autres personnes ».

L’art du commencement

Empathie et mimesis

Selon Vigotsky, l’être humain est immédiatement apte à la «transformation de phénomènes interpsychiques en phénomènes intrapsychiques ». Les relations de l’enfant avec la réalité sont dès le début des relations « sociales », c’est-à-dire dirigées vers un autrui dans un contexte avec un but. Bien avant la phase d’émergence d’un langage oralisé, se construit un espace d’échange, de symbolisation et d’émotions, qui prend appui sur une communication asymétrique. Les corps en sont les media essentiels, échange de mouvements et de voix, qui deviendront gestes, postures et langages. Dans ce sens, le nourrisson est un être social « au plus haut degré ». Cette socialisation très vite engage la créativité humaine et prépare au langage. C’est à travers l’art que ces processus trouveront leur point culminant. Vigotsky laisse clairement entendre qu’une psychologie qui ne peut rien dire sur l’art, ne peut dire grand chose de bien intéressant sur l’humain. Réciproquement la création artistique nous renseigne au plus haut degré sur l’humain8. Si la psychanalyse, à travers notamment la notion de sublimation, s’est montrée préoccupée de répondre à la question de la créativité et a fait émerger le concept de sublimation, la notion d’empathie est née directement des considérations esthétiques d’un philosophe de l’art, Vischner. Ce n’est que plus tard qu’elle fut reprise par la philosophie de l’esprit avant de rentrer dans le corpus psychologique avec Lipps, puis Tichener. Il en est dérivé notamment la – très opératoire – « théorie de l’esprit », sorte d’empathie à versant cognitif. Débarrassée de l’inconnue de l’émotion du sujet connaissant, elle se réfère implicitement à un être entier, indivisible, cognitif par surcroit, qui pense l’autre par opérations formelles9 (déplacement, substitution, etc.) et peut inférer des états mentaux sur la base de références internes. Son désir n’obère ni n’accroit son savoir. La théorie de l’esprit se décline en « théorie de la théorie » et théorie de la simulation. Dans la première, le sujet se réfère à un corpus de connaissances acquises (équivalente à une banque de données internes) sur autrui dans l’interaction sociale, dans la seconde, la possibilité d’attribuer intentions, désirs et croyances s’édifie sur la capacité à simuler le comportement d’autrui (Gordon, 1996) mais le mécanisme n’est pas précisé clairement.

Fin de l’égocentrisme piagétien ?

Le substrat de ces théories est de connaître ce qui est présent à l’esprit d’autrui. La théorie de l’esprit renvoie à un abord métaphysique de la connaissance, supposant un sujet connaissant, possédant une banque de références internes, non dialectisable et peu interactionniste. Elle reformule aussi l’égocentrisme piagétien, lui-même issu des brillantes théories de Baldwin10, selon lesquelles le développement individuel permet un décentrement successif du sujet, l’enfant passant de l’égocentrisme primitif à la socialisation. Toutefois la théorie piagétienne de l’égocentrisme primitif déjà largement ébranlée par les critiques de Vigostsky, ne peut plus se maintenir telle quelle à l’issue des observations directes des interactions entre la mère et son bébé, spontanées ou lors des protocoles expérimentaux. En effet il existe une socialisation primitive du nouveau-né humain, très actif sur, et sensible à son environnement. L’efficacité descriptive qu’opère la théorie de l’esprit, dans le cas de l’enfant autiste par exemple, a pour contrepartie l’extrême simplification qu’elle produit sur la connaissance que l’on peut avoir d’autrui.

Imiter et fantasmer

Elle néglige d’une part l’enracinement corporel du savoir et de l’autre des travaux comme ceux de Vigotsky sur le processus de réorganisation de la connaissance qu’opère le langage, c’est-à-dire les processus de catégorisation et de symbolisation. Le bébé possède déjà une construction mentale, voire les prémisses d’un sens éthique comme le montre par exemple les expériences de Poulin Dubois et al sur les bébés d’un an refusant d’imiter l’adulte trompeur menteur.

Le plaisir et la connaissance

Selon Aristote les hommes aiment imiter, pour deux raisons essentielles que sont le plaisir et la connaissance. L’imitation s’articule aussi avec la prédiction. Organisée avec art, elle devient une source de surprise et d’émotion : « il s’agit, non seulement d’imiter une action dans son ensemble, mais aussi des faits capables d’exciter la terreur et la pitié, et ces émotions naissent surtout et encore plus, lorsque les faits s’enchaînent contre notre attente »11. Pour Dias, anthropologue, l’imitation peut être tout à la fois « une stratégie parodique, une compétence cognitive, un moyen de transmission culturelle, un principe de l’apprentissage social ou un mécanisme d’adaptation ». L’imitation, en première approximation, peut se définir comme une compétence. Nous examinerons quel rôle elle semble jouer dans le développement de la socialité et l’accès à la symbolisation. Toutefois selon Aristote dans sa Poétique (c’est-à-dire aussi l’action car poiesis, l’imitation s’insère dans une trilogie conceptuelle et se noue avec l’acte qui produit (pronis) et la capacité de puissance, non au sens nietzschéen, mais à celui de dumanis ou actualisation des potentialités. L’art est un acte dirigé vers un but (telos), une production dirigée par un jugement de connaissance, fût-elle implicite.

Comédie et tragédie dans la protoconversation

Le bébé agent des états mentaux d’autrui

L’arrêt de l’imitation mimétique, par changement de mimique ou par silence moteur, « surprend » le bébé et l’éloigne d’une sensualité autocentrée. Elle n’est d’ailleurs pas toujours arrêt complet, une partie du mouvement peut, d’ailleurs à l’insu de l’imitateur, continuer à se dérouler. Elle produit un effet de conscience. Le plus souvent la mère, après avoir surpris son bébé, clôt la représentation par le plaisir de l’échange, le rassurant par un sourire, un câlin ou en le serrant dans ses bras. La frustration ici est « jouée », la mère ayant pris toutes les mesures pour que l’enfant puisse en vivre un écho satisfaisant dans la représentation et non une souffrance réelle. Cette expérience nous évoque les propos de Winnicott signalant que sur une base d’expériences de satisfaction c’est plus par la frustration provoquée par la mère que par la satisfaction que le bébé accède au sentiment d’exister. Une vidéo de J. Nadel d’un enfant autiste nous a évoqué un processus en quelques points similaires. Voici la scène : J. Nadel imite avec minutie, patience et attention un enfant autiste d’une dizaine d’années. Celui-ci bien que toujours très autocentré avec de nombreuses stéréotypies, montre quelques adresses à l’interlocuteur sous la forme notamment de brefs regards latéraux. J. Nadel arrête de l’imiter. Se produit alors comme une enclave intersubjective. Brièvement il est donné l’impression que ce garçon s’interroge sur l’intention de l’autre et ses possibles « pensées ». Un court moment on perçoit chez l’enfant, ce qui semble un regard interrogateur, une sorte de « goût de l’autre ». Les prises en charge thérapeutiques avec des dyades où les mères présentent des troubles narcissiques identitaires, borderline ou psychotiques montrent quant à elles la difficulté de ces mères à opérer ce saut qualitatif entre imitation imitative et imitation mutative, la dernière étant une forme d’altruisme au service du bébé qui nécessite une assise identitaire suffisante. Le constat in vivo de la disposition quasi phylogénétique du bébé à exercer une prise active sur son environnement, prise dont le succès dépend finalement de la possibilité de modifier l’autre et de se sentir l’agent du déroulement de la scène, ouvre des hypothèses majeures sur la construction du self.

Soi même éprouvé dans l’autre

L’imitation n’est bien sûr pas la seule forme d’échange pouvant produire de l’émotion. Consécutive à une action du nourrisson, l’apparition chez l’adulte d’une expression émotionnelle (ou de toute autre « réaction « contingente »), même sans aucun effet d’imitation, suscite chez le bébé l’expérience d’être causalement efficace dans la production de ce comportement. Dans le jeu d’imitation, un « plus » s’instaure : quand l’adulte imite (cas le plus fréquent dans le déclenchement d’un jeu d’imitation) la représentation de l’enfant et de son action est enchâssée dans la représentation qu’il a de l’adulte l’imitant. Regardant l’adulte il se voit lui-même et voit l’adulte l’imitant. L’imitation offre une sorte de miroir tout à fait particulier dans le sens où l’image rassemble sans les confondre l’imitateur et l’imité. Il s’agit là d’une préfiguration externe de la conscience de soi. Elle est amenée de l’extérieur : soi est représenté par l’autre mais aussi dans l’autre. L’adulte dans les jeux d’imitation exerce plus que l’enfant un contrôle important sur sa propre expression. Toutefois, l’émotion prend place progressivement dans le « scenario » construit par l’adulte pour y faire participer l’enfant, et par jeu de miroir, aboutit, en cas de réussite, à les emporter tous les deux. Y coexistent non seulement l’exagération, comme dans la comédie, mais la production de sentiments plus complexes, comme dans la tragédie, par frustration, tromperie, fausses pistes qui conduisent à un effet de surprise. L’imitation a la particularité de transformer progressivement en représentation, de mettre en scène émotions et projets (« buts »). Elle opère un décalage, qui organise la pensée réflexive et institue une forme de dialogue conversationnel, une ouverture à la représentation symbolique et au langage par métaphores et métonymies motrices. Converser12, c’est « tourner avec », exprimant peut-être la danse des corps bien décrite par Daniel Stern, dans les interactions mère/bébé. Dans la conversation ordinaire, qui n’est pas seulement oropharyngée, mais à laquelle participe tout le corps, les vocalises de la mère représentent un lien métonymique13, et le glissement des registres mimétiques une forme de métaphore : mimiques passant d’un registre émotionnel ou d’une représentation de but à un autre sur la base d’une communauté d’expression.

Dans le dialogue empathique entre mère et nourrisson, quand celui-ci atteint le stade de la protoconversation, se profile une préforme du dialogue amoureux. Nous tendons à oublier que Cupidon l’angelot ailé, fils de Venus, est une figure d’Eros, que des stylisations successives ont départi de sa sexualité adulte. Nous gardons pourtant à l’esprit la séduction qui leur est commune, qui rend à l’imitation, au-delà d’être un acte de pure connaissance, sa dimension hédonique.

Notes

  1. Le deuxième séminaire de méta épistémologie de la WAIMH France organisé par Jacques Dayan et Joëlle Rochette, a porté sur les travaux de Jacqueline Nadel autour du thème de l’imitation. Ils ont été discutés par les chercheurs et cliniciens présents dans la salle (MC Busnel, B Golse, FJardin, etc.) et, à la tribune, par G Dumas, élève de J. Nadel, centralien et chercheur. Cette conférence a été filmée et sera disponible dans son intégralité sur le site de la WAIMH France.
  2. L’empathie. Colloque de Cerisy 2011. A paraitre
  3. Pier Francesco Ferrari et al. Reciprocal Face-to-Face Communication between Rhesus Macaque Mothers and Their Newborn Infants Current Biology 19, 1768-1772, 2009.
  4. Nous n’avons volontairement pas utilisé compréhension ni a fortiori connaissance dans la mesure ou ce terme suppose généralement une connaissance explicite.
  5. Abravanel et coll., (1976).
  6. Voir la « dumanis » d’Aristote.
  7. Psychologie des masses et analyse du Moi.
  8. La Poétique pour Aristote se noue autour de trois concepts : l’acte qui est création, la potentialité réalisée (dumanis) et l’imitation.
  9. Dans un sens non piagétien, mais tout de même …
  10. Auteur d’importants travaux sur l’imitation.
  11. Aristote, « La Poétique», chapitre IX – Histoire et Poésie
  12. Jusqu’au XVIème siècle environ, converser signifie « vivre avec » et conversation peut aussi s’entendre comme relation sexuelle.
  13. A. Bernard. « Surdité et lien vocal ». Champ psychosomatique, 48 : 157-178, 2007.