Nos vies d’adulte, sauf vocations professionnelles exceptionnelles, sont redondantes. Le schéma « métro boulot dodo » est malheureusement assez incontournable pendant une bonne portion de nos vies. Nos journées se ressemblent, nos espaces se rétrécissent et nous finissons par fouler les mêmes sols et rencontrer les mêmes gens, sans une certaine satisfaction, puisque ces choix de fréquentations sont les nôtres.
Mais comment être certains que ces choix ont été pleinement éclairés ? Comment être sûrs que nous ne passons pas à côté de mondes parallèles qui nous iraient davantage ? L’idéal, je suppose, pour que nos enfants puissent répondre à cette question à l’âge adulte, serait de les faire voyager et de les immerger dans d’autres cultures. Mais ce projet est ambitieux en temps et en coût.
Une alternative existe selon moi et se trouve à portée de la grande majorité des foyers : ce sont les activités extrascolaires. Danse, judo, tennis, dessin, musique, équitation, etc., sont des mondes parallèls avec leurs langages, leurs codes, leurs règles, leurs tuteurs, leurs pratiques extrêmement différentes et les compétences tout aussi diverses qu’ils appellent. Et je ne peux qu’encourager les parents qui m’écoutent à être généreux avec ces occasions d’exploration inédites offertes par l’enfance.
Car elles apprennent à l’enfant à s’éprouver dans différentes fonctions (motrices, visuelles, auditives, relationnelles, etc.), dans différents groupes sociaux (ce qui l’initiera à la réalité du monde du travail, potentiellement si vaste), mais aussi dans différentes contraintes diplomatiques, car tous les enseignants n’ont pas les mêmes exigences et les mêmes tempéraments ! Quitter sa famille est, de façon générale, toujours une expérience enrichissante pour la personnalité.
Les activités en dehors de l’école leur donnent aussi une occasion de gratification…
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