Le Podcast – « La psychopathologie psychanalytique »
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Le Podcast – « La psychopathologie psychanalytique »

Je vais aujourd’hui vous infliger un petit « cours magistral » sur la façon dont la psychanalyse (qui est mon référentiel théorique) envisage et comprend la maladie mentale et toutes les souffrances psychologiques en général. Il ne sera ici bien sûr pas question de l’impact douloureux des évènements conjoncturels de la vie normale, comme la perte d’un poisson rouge, un chagrin d’amour, l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie, qui font eux aussi souffrir, mais ne sont pas des « maladies ».

Je vais essayer de faire simple.

Les stades de développement

Dans ce modèle théorique, qu’on appelle la « psychopathologie », on considère qu’il y a une logique de la construction « normale » de l’enfance… avec des stades de développement, qui se succèdent les uns aux autres, comme un escalier dont on monterait tout doucement les marches, de la naissance jusqu’à ses 18 ans.

Et selon nous, cette évolution sereine d’un stade à l’autre est tributaire à 100 % du bonheur de l’enfant. Dans notre modèle, c’est sa joie qui permet à son psychisme de grandir. 

Alors, comment causer ce bonheur, cette joie ? Par la qualité des relations qui lui sont offertes par ceux qui l’entourent (c.-à-d. le plus souvent : sa famille, ses parents).

Par exemple, lorsque le bébé nait, il a besoin, pour pousser tranquillement sur le plan psychique d’un premier parent (généralement sa mère, mais peu importe l’identité de cet adulte, à cet âge-là, ça n’a aucune importance)… un premier parent, donc, disponible et joyeux ; il a aussi besoin d’amour (de sourires, de tendresse, de chansons, de câlins…) ; de réconfort immédiat face à ses pleurs ; de repères, et de constance…

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