Pensées pour une intersubjectivité européenne
Dossier

Pensées pour une intersubjectivité européenne

C’est pour moi un honneur d’avoir été invité à participer à cette rencontre et de pouvoir fêter René Roussillon, analyste prestigieux, extrêmement original, célèbre et apprécié au-delà même de ses frontières nationales, comme le témoigne le fait qu’il sera – par décision du Comité Scientifique – intervenant en conférence plénière au prochain 49ème Congrès IPA de Boston, intitulé : Changing World : the shape and use of the psychoanalytic tools today. Roussillon est aussi un des collègues étrangers préférés des psychanalystes italiens, qui l’invitent périodiquement depuis de nombreuses années dans leurs congrès et qui, à chaque fois, sont enthousiastes de sa participation, autant pour la valeur scientifique intrinsèque exprimée que pour la générosité communicative avec laquelle il dialogue avec le public.

Et c’est justement en partant de cette dernière valeur qui le caractérise que j’ose souligner ici, que j’introduis mon intervention consacrée à l’intersubjectivité : un thème qui m’est cher, et qui, selon moi, se configure comme un des grands territoires sur lequel la psychanalyse future amplifiera ses recherches et ses élaborations ; un territoire en particulier où la psychanalyse devra fournir une vision intégrative des nombreuses recherches et des différentes perspectives qui se sont manifestées ces dernières années de façon extrêmement stimulante, mais encore trop fragmentaire, et qui selon moi sont encore en attente d’un cadrage conceptuel organique, plus complet et cohérent dans son ensemble. Dans ce domaine aussi, comme je le rappellerai, l’apport de Roussillon est remarquable et surtout il me semble qu’il organise de façon correcte, intégrative et équilibrée, non pas simplement éclectique, la complexité des rapports entre pulsion, subjectivité et relation entre sujets.

Afin d’éviter tout malentendu, je tiens à préciser dès maintenant que René Roussillon n’est en aucun cas un intersubjectiviste ; cette définition, comme on le sait, est historiquement liée au courant nord-américain qui met l’accent de façon sélective et parfois exclusive, sur l’interaction directe entre sujets en analyse, consacrant un intérêt moins incisif à l’analyse des fantasmes profonds et à la récupération du souvenir ; elle valorise assez exclusivement, et ceci même dans la technique, la dimension de l’hic et nunc de l’échange actuel entre analyste et patient, et dans son ensemble ne correspond en rien, comme nous le verrons, à la vision de Roussillon. Ce dernier semble au contraire beaucoup plus proche de Green (2000), lequel, dans un de ses articles historiques publié sur Psychoanalytic Quarterly (Green A., 2000, « The intrapsychic and intersubjective in psychoanalysis », Psychoanal Q 69 :1–39) établit clairement les termes de la coexistence et de la pertinence mutuelle des deux domaines (intra et inter) au sein de la conceptualisation psychanalytique.

Mon idée est que les contributions très intéressantes par secteur, consacrées à l’étude théorique de la subjectivité (très souvent en provenance de l’Europe méditerranéenne) et celles liées à la dimension inter (plus largement provenant de différents continents), avec leurs variations infinies, ont encore besoin d’une quantité importante de travail pour être intégrées correctement, avec bénéfice pour notre communauté scientifique toute entière. Permettez-moi d’élargir un peu le discours à une ébauche de « phénoménologie des vicissitudes des développements théoriques » dans le domaine psychanalytique. Je crois qu’un phénomène général de l’« histoire des idées » dans notre domaine, est schématisable à travers une séquence récurrente que je décrirais ainsi :

  • Un auteur (ou un groupe d’auteurs) concentre son attention sur un élément théorique ou clinique très spécifique ; l’étudie, le décrit avec un soin particulier et découvre (ou, plus souvent, met en évidence) de nouveaux aspects et des fonctions possibles de celui-ci, en le plaçant avec force et de façon spéciale, pour ainsi dire, « à l’honneur ».
  • La recherche de cet auteur (ou groupe) obtient un grand encouragement auprès de certains collègues, ce qui le pousse à formuler ses observations dans d’autres écrits qui assument une caractérisation de plus en plus forte et qui créent un domaine d’intérêt consolidé autour de ce thème.
  • L’auteur reformule ainsi sa vision de la psychanalyse en la concentrant surtout autour du concept ou du phénomène spécifique qu’il a souligné, jusqu’à en faire une théorie générale qui tourne autour de lui.
  • La psychanalyse toute entière est ensuite examinée par cet auteur compte tenu de l’importance de l’élément spécifique par lui souligné, contribuant ainsi à la création d’une théorie, d’une technique et enfin d’une « école ». Lorsque le narcissisme affirmé de l’auteur est suffisamment solide pour lui permettre l’affirmation de sa contribution, mais pas si extrême pour lui faire assumer des nuances messianiques ou des prétentions de prééminence exclusive et essentielle, il y a encore une marge pour un échange et une discussion constructive sur ses idées ; si, vice versa, l’auteur est évidemment convaincu d’avoir en main les points « clés » qui peuvent effacer les autres points de vue scientifiques, alors se développe le passage groupal suivant :
    • Le reste de la communauté psychanalytique s’oppose fermement au processus qui consiste à réduire la psychanalyse aux aspects étudiés, développés et promus de manière privilégiée, et parfois exclusive par la nouvelle « école », et réagit par un conflit total. La réaction, biologiquement représentable comme anticorporelle, se réalise en niant à ce moment même la pertinence possible et partielle de certaines des observations et des acquisitions intéressantes présentées ; ces dernières pourraient également être un complément à la connaissance générale, mais, de fait, ont acquis, à la suite de l’investissement ambitieux et exclusif réalisé par l’auteur sur sa créature intellectuelle, un caractère de totalité explicative, avec la prétention mal dissimulée de créer une nouvelle vérité qui efface et remplace les précédentes.

A ce stade, l’intégration des aspects potentiellement utiles des nouveaux apports devient impossible, parce que la lutte entre les groupes théoriques s’adresse à la survie et à l’affirmation du propre ADN conceptuel, perçu comme menacé dans son ensemble ; la nouvelle « école » radicalise son « focus » privilégié, et le reste de la communauté tend à le dévaloriser aussi radicalement, de par une défense réactive génétique inévitable. La liste historique de certains de ces conflits culturels pourrait être très longue : entre les idées autrefois très combattues et qui ensuite ont été un peu à la fois dédouanées et intégrées, je cite uniquement (avec mon choix conscient de me déplacer auto-protectivement sur le passé …), l’identification projective, l’enactment, le domaine ; mais la liste pourrait s’allonger encore un peu, y incluant les contributions bien plus récentes, encore aujourd’hui non intégrables de façon convaincante ou de toute manière non digestibles, ce qui pourrait aussi être d’intérêt partiel.

C’est ce qui s’est passé des dizaines de fois dans l’histoire de la psychanalyse : pensons aux Controversial Discussions londoniennes, aux polémiques entre Greenson et Rosenfeld, ou encore entre Kernberg et Kohut, et ainsi de suite. Il ne serait peut-être pas trop risqué de se demander si les études de nombreux auteurs ou écoles auraient pu obtenir un accueil différent et une considération progressive au sein de la communauté psychanalytique internationale si leurs commentaires avaient été présentés sur des tons moins totalisants et « résolutifs », avec une plus grande prise de conscience de leur partialité et complémentarité et de l’opportunité de les intégrer d’une manière compréhensible et compatible avec le corpus psychanalytique, résultat du travail de plusieurs générations, qui nous montrent aussi encore aujourd’hui toute sa consistance et validité.

C’est en effet seulement après de nombreuses générations, lorsque la menace de démenti de l’ADN théorique collectif est progressivement réduite et désamorcée, que les observations, les concepts et les outils présentés avec un sur-investissement narcissique initial par les auteurs (« … la grande découverte » qui réinvente à chaque fois la psychanalyse) peuvent être repensés et finalement utilisés comme outils partiels. Après tout, c’est ce qui s’est passé aussi assez rapidement pour les idées de Winnicott et de Bion (et j’aimerais aussi rappeler ici, dans ce processus d’intégration, les nombreux mérites historiques d’André Green).

J’en viens à présent, dans la continuité de ces réflexions, à ce que je considère être une contribution importante et précieuse de René Roussillon à la question spécifique de l’Intersubjectivité, un sujet passionnant qui est toujours potentiellement glissant à bien des égards ; et je le ferai en examinant certains passages présents dans ses écrits. La pulsion et l’intersubjectivité (2004) est à mon avis son article le plus important sur le sujet. Roussillon y reprend le concept d’intersubjectivité en se situant clairement dans le débat international, en partant de sa conception d’ « appropriation subjective », qui met en évidence un processus. Il met l’accent sur la nécessité d’une conception de l’intersubjectivité qui intègre une dimension inconsciente de la subjectivité qui ne renonce en aucun cas à la pulsion et à la sexualité : « J’utilise le terme « intersubjectif » pour penser la question de la rencontre d’un sujet, animé de pulsions et d’une vie psychique inconsciente, avec un objet, qui est aussi un autre-sujet, et qui lui aussi est animé par une vie pulsionnelle dont une partie est inconsciente ».

Roussillon fait une explicite référence aux travaux de Green sur l’objet comme révélateur de la pulsion, (« système pulsion/objet »), et bien sûr à ceux de Winnicott. Il réfléchit sur « les conditions de la rencontre avec un objet autre-sujet » : (…..) la manière dont les motions pulsionnelles engagées par l’un et l’autre des acteurs de la rencontre sont reçues et traitées par l’un et l’autre. On ne peut plus penser la pulsion et son devenir psychique sans prendre aussi en compte la manière dont elle est reçue, accueillie ou rejetée par l’objet qu’elle vise. On ne peut plus penser la pulsion comme simple impératif de décharge sans prendre aussi en considération le message subjectif qu’elle porte et transmet.

Par la suite, il développe et décrit un concept « messager » de la pulsion : comment concevoir le travail psychanalytique et le jeu du transfert sans considérer que la pulsion est aussi adressée à l’objet, considéré comme autre-sujet, du transfert ? Toute la pratique psychanalytique suppose cette conception messagère de la vie pulsionnelle, c’est-à-dire une pulsion en quête de reconnaissance par l’objet ; en la définissant « en quête de reconnaissance par l’objet », et propose qu’à chacune des modalités de représentation psychique de la pulsion classiquement identifiées correspondent différentes modalités d’interpeller l’objet.

En outre, le travail montre deux vignettes cliniques très intéressantes, Écho, la patiente qui « anorexise » le travail psychanalytique, est inoubliable : « Elle pense que je suis un homme très occupé, bien peu disponible sans doute, et qu’elle n’est qu’une petite chose de bien peu d’importance pour moi. Peu à peu, ces éléments transférentiels vont pouvoir être reliés à certaines particularités du comportement de sa mère et de l’histoire de sa relation avec celle-ci. »

(…) « Au jour le jour, dans le quotidien de la vie familiale, la mère se révélera progressivement comme une femme hyperactive, toujours en mouvement, jamais en place, jamais atteignable, insaisissable. À table par exemple, la mère s’active, elle sert l’un, l’autre, mange debout, sur un coin de table, sans s’asseoir, sans se poser, puis commence à débarrasser la table avant même que le repas soit terminé, sorte de « tornade blanche » ménagère. Quand Écho tente un mouvement vers cette mère, un rapproché, quand elle a un élan, celui-ci tourne court, la mère est déjà ailleurs, elle s’est détournée, occupée à autre chose. Écho glisse sur un objet lisse, sans aspérité, mais surtout sans prise possible, inatteignable. » L’analyse produit une progressive transformation chez Écho ; mais, comme le fait remarquer Roussillon, « …une telle conjoncture clinique n’est pas intelligible à l’aide d’une pensée solipsiste. Elle implique une conception intersubjective de la vie pulsionnelle et de l’organisation de la pulsion. »

Dans le cas de Chloé, patiente reçue face à face, on peut observer l’importance du registre mimo-gesto-postural, du passage « par l’acte » dans la clinique des troubles narcissico-identitaires ; la valeur potentielle d’appel à l’autre-sujet que certains « agis », dont on met en évidence souvent la seule fonction évacuative, peuvent assumer. Quand je fais mine de prendre la parole, Chloé place immédiatement et « inconsciemment » sa main devant sa bouche, paume tournée vers moi, comme une forme de barrière. Si mon ton et mes tournures de phrases sont suffisamment ajustés à son besoin du moment (et qu’il faut deviner), la main s’écarte alors, la bouche s’entrouvre. Mais il arrive que je trouve Chloé parfois assez irritante et que mon ton de voix, ou la structure de mes phrases, ne soient pas assez bien choisis pour écarter la menace persécutrice que comportent a priori mes interventions ; dans ce cas-là, la main reste en place, se serre plus fort contre la bouche pour que rien ne passe. (…..) Le message est clair, même s’il est inconscient, même s’il n’est qu’agi, que gestuel : il communique un mode de rapport à l’objet dans lequel les « choses » entrent par la bouche ou sont arrêtées dès l’entrée, il communique l’état d’une organisation fantasmatique primitive même si celle-ci ne trouve pas d’expression verbale directe. Un dialogue mimo-gesto-postural transmet un mode de rapport subjectif inconscient et sans doute clivé. » En conclusion, Roussillon s’interroge, « …Peut-on vraiment penser les conditions de la rencontre intersubjective sans donner une place à ces différents modes de communication et de messages inconscients ? Et peut-on penser ces modes de communication sans penser les processus pulsionnels qui s’expriment ainsi, la fantasmatique corporelle, la « posture » subjective qui s’actualise dans la gestuelle et les mimiques ? »

Il me semble que cet ouvrage admirable contient de manière générale un grand nombre de pensées qu’il a développées « au pied levé » dans son discours mémorable au Colloquio sulla Pulsione organisé il y a deux ans par le Centro Veneto di Psicoanalisi à Venise, duquel il n’existe malheureusement pas un texte écrit. Dans un autre travail de 2004, La dépendance primitive et l’homosexualité primaire en double, Roussillon examine la question de l’intersubjectivité du point de vue de la rencontre avec l’objet primaire. En particulier, son originalité est de définir quatre différents « types de plaisirsdouleurs potentiellement conflictualisables » qui composent cette expérience : le plaisir lié à la satisfaction de l’instinct de conservation, le plaisir associé à l’érogénicité des zones du corps, le plaisir lié aux conditions de contact avec la mère et le plaisir associé aux aspects énigmatiques du plaisir maternel. Bien que dans l’article précédent Roussillon dise clairement que sa conception de l’intersubjectivité diffère par exemple de celle de Stern, il n’hésite pas cependant dans ce texte à compléter les travaux de Stern et de la recherche sur la petite enfance dans sa conception métapsychologique. C’est un texte très riche qui révèle, chez l’auteur, une rare capacité à assimiler les contributions des différentes zones théoriquement différentes entre elles, en les composant en un corpus théorique rigoureux et cohérent.

La conversation psychanalytique : un divan en latence (2005) : par rapport aux deux articles précédents, c’est celui dans lequel le concept d’intersubjectivité en soi est moins présent. Il s’agit toutefois d’un travail très riche d’un point de vue clinique, dans lequel l’auteur approfondit, plus amplement que dans son premier travail, le dialogue mimo-gesto-postural et l’importance de la fonction de reflet du visage, du corps et du fonctionnement psychique de l’analyste à certains moments de la psychothérapie vis-à-vis (ou, comme préfère le dire Roussillon, « côte à côte »).

Dans les écrits de Roussillon, son travail constant d’ouverture à la nouveauté et en même temps de reconnaissance et de valorisation du patrimoine scientifiques acquis précédemment, m’a semblé évident (et je ne suis pas le seul). Le problème général des analystes de comment « s’équilibrer » dans le travail clinique comme dans la réflexion théorique, entre les aspects intra et inter, est à mon avis l’un des problèmes les plus intéressants pour la psychanalyse contemporaine. Il s’agit de la compréhension et de l’évaluation du « comment » et du « combien » les êtres humains sont sur-déterminés à priori ou co-déterminés et co-déterminables entre eux ; combien la génétique intervient et combien l’environnement ; combien la nature individuelle constitutionnelle et combien l’interaction avec les objets extérieurs, au moins au début de la vie ; et ceci est un vieux dilemme.

En tant que psychanalystes contemporains, nous luttons avec des problèmes encore plus fins et plus complexes : nous nous demandons comment et combien la pulsion contribue à « créer » (dans la subjectivité de chacun) les objets, à les caractériser et aussi à induire en eux des arrangements internes et même des comportements externes pré-faits et répétitifs ; combien les puissants dispositifs de la régression analytique « rouvrent les jeux » dans le monde interne, en le rendant nouvellement fluide et ouvert aux transformations de façon parfois semblable à la condition infantile de plasticité ; combien et comment la relation analytique est, oui, influencée par les fantasmes internes (et ceci nous l’acceptons tous consensuellement comme une donnée certaine), mais combien et comment – et, pour certains, « si » – elle est aussi capable d’influencer et de transformer à son tour la réalité profonde, comme cela est décrit par exemple dans les processus de remise en état des relations objectuelles, et pas seulement de changer la disposition consciente du Moi en observant et en manipulant les choses.

Nous nous interrogeons aujourd’hui sur l’intersubjectif, sur l’interpersonnel et sur l’interpsychique, avec leurs différents niveaux d’organisation, et sur les rapports entre le Moi et le Soi, où l’ intra et l’inter sont si difficiles à démêler si ce n’est par le recours à des adhésions radicales et totalitaires à des théories qui privilégient un aspect en en scotomisant d’autres. Jamais comme aujourd’hui, dans une communauté psychanalytique qui accélère ses changements internes en raison de la plus grande connaissance d’autres langues, des nouvelles technologies de communication (même scientifique), de la floraison des congrès et des contacts internationaux, de la multiplication des nouveautés éditoriales, les opportunités et les nécessités d’un processus scientifique d’intégration ont été si évidentes. Bien sûr, il est également vrai que, aujourd’hui plus que jamais, l’esprit critique des analystes doit être présent pour éviter des ajustements grossiers, des éclectismes insensés ou pire des compromis « politiques » afin que tout le monde s’entende. Mais nous devons aussi éviter les solutions de retranchement défensif vu qu’il y a un espace pour une exploration pacifique, partagée et non apeurée par les nouveautés et par la complexité du panorama scientifique contemporain. C’est dans ce sens que je me réfère à l’attitude culturelle de René Roussillon dans le scénario de la psychanalyse d’aujourd’hui, même dans le contexte d’un terrain difficile comme celui que j’ai appelé « Le problème intra / inter » : son attitude me paraît un exemple très équilibré, constructif et admirable de reconnaissance d’une telle complexité, sans fuites en avant basées sur les modes du moment et sans ancrages préconçus au passé. Une attitude qui me fait penser, comme je l’ai exprimé dans le titre de cette communication, à un domaine possible de pensées (critiques mais ouvertes) pour une vision européenne de l’Intersubjectivité.

dossier
13 articles
René Roussillon en transition : le jeu en partage