Mollis lex sed lex (la loi est molle mais c’est la loi)
Éditorial

Mollis lex sed lex (la loi est molle mais c’est la loi)

Les candidats psychothérapeutes ont reçu la loi, dépersonnalisante à souhait. Séparant le groupe des « professionnels » de celui des médecins (tous), des psychologues (presque tous) et des analystes « régulièrement inscrits dans les annuaires de leurs associations », elle brasse et mélange tout ça dans la soumission à un décret à venir.

Les psychothérapeutes auront un statut officiel, bien que les analystes n’en aient pas (situation fiscale mise à part), quoique cités dans le groupe des médecins et des psychologues. Belles embrouilles à venir ! La crampe de l’écrivain guette les rédacteurs d’annuaires de quelques officines (s’ils ont un reste de surmoi).

Où logera-t-on l’exposition des psychopathologies cliniques dont le décret doit se nourrir pour fixer les conditions de formation nécessaires à l’obtention du titre de psychothérapeute ? La visite commence : –  » S’il vous plait, le stand du transfert et de l’inconscient ? – Voyez là-bas, entre le DSM IV et l’orgone ! « 

Mollis lex sed lex La loi est molle mais c’est la loi.