Conclusions et synthèse
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Conclusions et synthèse

Je ne vais pas faire de conclusion, ni de synthèse, mais vous faire part de quelques associations personnelles et, je l’espère, ouvrir chez vous d’autres chaines associatives qui se prolongeront. Ce qui est important à l’heure actuelle, c’est de continuer à penser. Malgré les difficultés,, même si nous avons perdu une bataille comme on nous l’a dit,, je crois qu’il y a une certaine vanité de la nostalgie. Le « c’était mieux avant » ne fait pas beaucoup avancer.

On nous a conseillé d’entrer en résistance tout en cherchant des alliances, même avec des gens d’orientations très différentes de la nôtre. Il y a peut-être un problème de stratégie. Ou bien on engage une lutte frontale contre les idées qui deviennent dominantes, ou bien on essaye de s’accommoder de la situation telle qu’elle est et d’en tirer quelque chose. C’est le grand enseignement de la psychothérapie institutionnelle. Les premiers pionniers de la psychothérapie institutionnelle ont essayé de s’adapter à la situation de la psychiatrie de l’époque, qui n’était pas brillante et d’en tirer quelque chose même s’ils avaient accepté de commencer à travailler dans un univers franchement concentrationnaire.

Accepter des compromis n’empêche pas d’être lucide. On a beaucoup parlé de la culture du chiffre, du poids des évaluations, du nouveau management. On a parlé aussi du mésusage des classifications. En soi, une classification ne représente pas le Mal. Il y a toujours eu des classifications en psychiatrie, dès Pinel. Sa classification très simple s’est ensuite compliquée après au fur et à mesure de l’avancée de la discipline et de l’affinement de la clinique, en particulier de la prise en compte de l’évolution des maladies et de la découverte de la chronicité. Les classifications ensuite, y compris les…

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