■ 1948 : Thèse de doctorat en médecine, intitulée Essai d’interprétation de la pensée spatio-temporelle chez Kafka.
■ 1953 : Début de l’analyse didactique avec M. Bouvet.
■ 1954-1963 : Attaché de recherches au CNRS pour une recherche en psychosomatique (laboratoire de gastro-entérologie du Pr A. Lambling).
■ 1956 : qualification en neuropsychiatrie.
■ 1962 : Election au titre de membre adhérent de la Société Psychanalytique de Paris.
■ 1963-1975 : Attaché de consultations à l’Hôpital Bichat comme psychanalyste-psychosomaticien dans le service du Pr A. Lambling puis du Dr S. Bonfils.
■ 1964 : Election au titre de membre titulaire de la SPP.
■ 1970-1980 : Co-directeur de la Revue française de Psychanalyse avec C. David et S. Viderman.
■ 1972 : Membre fondateur de l’Institut de Psychosomatique (IPSO) avec P. Marty, C. David, M. Fain, D. Braunschweig, C. Parat.
■ Depuis 1972, Co-directeur de la collection Le fil rouge avec C. David.
Alain Braconnier : Vous êtes l’un des fondateurs avec Pierre Marty, C. David, M. Fain, C. Parat, D. Braunschweig de L’IPSO, d’où vient votre intérêt pour la psychosomatique ?
Michel de M’Uzan : Précisons, je suis un psychanalyste qui s’est intéressé à la psychosomatique. C’est d’abord en tant que chercheur au CNRS que j’ai travaillé dans le service de gastro-entérologie du Pr Lambling (de 1954 à 1963) puis avec son successeur Serge Bonfils à l’hôpital Bichat. Dans ce service, les somaticiens avaient à faire front à des questions précises auxquelles ils voulaient trouver des solutions. A cette époque par exemple, les maladies gastro-intestinales posaient des problèmes parfois importants et dont on ne comprenait pas le sens. La compréhension du psychosomaticien permettrait-elle d’avancer sur certaines de ces questions. Pourquoi tel patient résiste-t-il au traitement médical ou, au contraire, y est-il sensible ? A cette époque, les gastrectomies étaient éventuellement indiquées lors des échecs du traitement…