Le Psychodrame : action, ça joue !
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Le Psychodrame : action, ça joue !

En partant de la Conférence d’Introduction à la Psychanalyse de Bernard Touati pour la Société de Psychanalyse de Paris, Clément Petit-Cacos revient sur le dispositif du Psychodrame.

Comment présenter le psychodrame individuel en une heure ? Une tâche complexe quand on connait l’essor qu’a pris ce dispositif depuis sa création par Jacob Levy Moreno (1930) outre-Atlantique, son rapatriement en France par Mireille Monod¹ (1947) et la formalisation de son cadre psychanalytique par Serge Lebovici², René Diatkine et Evelyne Kestemberg dans les années qui ont suivi. Défi relevé par Bernard Touati qui nous a emportés dans une présentation vivante du dispositif enrichi d’un partage éclairé de sa clinique, fort de sa longue expérience de psychodramatiste.

Le cadre

Bernard Touati cite Jean Gilibert pour nous proposer une qualification du jeu psychodramatique psychanalytique qui ne doit être « ni mimétique, ni cathartique, ni ludique, bien qu’il traverse ces trois dimensions. On mémorise avec tout le corps, avec l’excès qu’est le corps dans le langage : cet excès est appelé pulsionnel »³. Il se distingue ainsi de celui de Moreno dit humaniste qui se rapproche d’une suite de jeux de rôles destinés à un public imaginaire. 

S’il nous présente les différentes formes de psychodrame : le psychodrame exploratoire qui est une méthode d’investigation des processus psychiques ; le psychodrame de / en groupe qui est une approche groupale ; et l’individuel en groupe qui fait une place à la fois au traitement individuel et aux enjeux groupaux, Bernard Touati concentre son propos sur le psychodrame psychanalytique individuel qui regroupe des analystes autour d’un patient. Ce dispositif se compose d’un meneur ou analyste principal, qui ne joue pas, mais accompagne le patient dans tous les moments…

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