Qu’est-ce que se souvenir d’un analyste ? A qui pense-t-on, « A quelle troisième personne qui serait moi aussi ? 1.
Le volume récemment publié d’hommage à François Gantheret, psychanalyste membre de l’Association Psychanalytique de France disparu en décembre dernier (1934-2018), Eros messager (PUF, 2020), invite en filigrane à se poser cette belle question. Belle, et pas seulement profonde, puisque l’on comprend à travers ces pages que l’œuvre-même du psychanalyste qu’elles interrogent, corédacteur de la Nouvelle Revue de Psychanalyse (1978-1994), docteur ès Lettres, professeur de psychopathologie, romancier, fut non seulement traversée par le souci de poursuivre l’événement du « décentrement » 2 freudien dans l’histoire, de penser avec une « pratique de l’interprétation » 3, avec le transfert, avec la réactualisation de la passion pulsionnelle au cœur d’un Eros incertain 4, mais qu’elle fut, aussi bien, entée sur la conviction que ce « message interprétatif » était par nature « sensuel » 5, qu’il pouvait en tant que tel tenir lieu d’ « ouverture », d’« acte »6 psychique dont le dégagement dût ainsi être qualifié de « création »7, à valeur « esthétique »8.
Ouvrir Eros messager c’est ainsi dès le départ, par une élégante mise en abîme de l’ouvrage, laisser François Gantheret en devenir l’auteur, l’« Eros interprète » (Jacques André, p. 11) des dialogues et de nos lectures à venir, avec un texte consacré à la passion – coup d’envoi de l’ouverture sur et par sa pensée. Car c’est rencontrer l’analyste-même qui pensa « la tâche de l’analyse, l’analuein, ce mouvement par lequel Pénélope défait pendant la nuit les nœuds de la tapisserie qu’elle a noués durant le jour, écarte les fils de la trame, ouvre des « jours » et relance la marche du temps » 9 ; mais c’est aussi s’ouvrir soi-même au « message » non évident, non consensuel, purement freudien, que cette interprétation fonctionne avec sensualité. La sensualité, sans doute l’une des notions les plus ouvertes par le texte de François Gantheret, fil conducteur de l’œuvre comme d’une cure, chair de l’espace psychique d’où simultanément se lance l’interprétation psychanalytique et se crée le dégagement psychique, ouvrant la voie à une pensée foncièrement matérialiste, fonctionnant comme la lentille optique du volume.
« Au cœur de l’amour, cela » : la passion. Repenser à partir d’elle, dit François Gantheret, c’est suivre la piste de l’« intime noyau de feu » (p. 42) au cœur de l’amour d’objet. C’est, aussi bien, ce dont nous pâtissons, quand la passion rabat le régime de l’objet sur le régime de l’être dont le besoin asymptotiquement morbide n’en a « jamais assez », sur le modèle de la consommation toxique (p. 22), provenant dès l’origine de la pulsion de mort noyautant le cœur d’Eros. Au cœur de l’amour ou au cœur du cadre, le parallèle est postulé dès le départ, c’est ce que nous actualisons transférentiellement : « il ne saurait y avoir d’analyse en dehors du creuset passionnel » (p. 16), dans la mesure où « Nous pouvons penser la situation, le site analytique, comme un analogon de l’espace psychique » (p. 19). Retour à la substance passionnelle dans le cadre de la théorie également, injectant dans la première théorie freudienne des pulsions (auto-conservatrices et sexuelles) la seconde (de vie et de mort), qui en profite pour redéfinir la triade substance-étayage-objet dont « l’auto-référence » (p. 31) devient le pivot critique d’une prévalence de la notion d’objet : « Il n’y a pas, pour moi, contigüité d’un objet-lait à un objet-sein, mais véritable création d’un objet, qui succède (mal) à une substance » (p. 25). Au cœur de l’étayage, la force de ce besoin substantiel par nature hostile au régime des objets, tendu vers la dissolution de la distinction sujet/monde dans le « paradis perdu (même s’il n’a jamais existé) de l’auto-conservation. C’est cela, l’idéal de la pulsion : le retour au néant. » (p. 30). Idéal qui abandonne le régime (pluraliste, changeant, décevant) des objets et qui provoque un retour du régime de la continuité substantielle du besoin, référence autoérotique, autoréférence négative du désir, tapi dans l’ombre d’Eros. Or, à cette création de substance, à cet instant passionnel toujours tapi, répond l’écoute de l’analyste et la création de « l’interprétation » proprement psychanalytique : « ce moment dans lequel, et ce mouvement par lequel, ce qui n’a jusque-là jamais été entendu vient à s’entendre, prend ainsi place dans le système de signes » (p. 37), « où va s’ouvrir la représentation-chose, où elle va se déployer en un double versant, représentation de mot et représentation, cette fois, de chose » (p. 37-38). Puisqu’il « n’est pas de temps interprétatif, au sens de l’émergence du nouveau, sans affleurement de ce moment (…) et les nécessités de survie qui s’imposent alors » (p. 42). Crise passionnelle, dont on ne sortira (patient, ou analyste) qu’à condition d’avoir cédé le passage à ce corps-à-corps, « d’en laisser aller la spirale jusqu’à cette limite d’embrasement d’où naît, comme un dégagement, la création, dont la source toujours vive est dans la déconstruction auto-érotique, autoréférentielle » (p. 42).
A partir d’un embarras relatif à la notion de « substance », Michel Gribinski retrace l’évolution de sa rencontre avec François Gantheret. Notion de substance qui, si elle prenait dès le départ « le risque d’un rapprochement de la substance et de la matière, en introduisant peu à peu, et comme si elles étaient liées, les notions sensuelles et les traces langagières inconscientes, la veine du bois ou le grain de la peau, et la « chair des mots » » (p. 46), trouvait sa signification dans la « permanence du corps maternel » (p. 47), en sa qualité d’impensable : « « L’impensable maternel » : ce titre remarquablement actif (…) touche au paradoxe d’une identité négative : l’identité de ce qui ne parvient pas à être pensé » (p. 50). Une liaison originaire du corps maternel et du principe d’identité, archè impensable comme « présentification en trop » (p. 51) à l’œuvre dans la pulsion, « la continuité même, la permanence substantielle, une identité qu’il éprouve comme reconduite dans le grand courant métonymique de nos perceptions (…) là où j’aurais attendu autre chose : que le maternel soit un entre-deux, un jeu toujours manqué entre permanence et absence, entre présence et discontinuité » (p. 51). Un doute, reconduit du côté du cadre envisagé comme principe d’identité ou de « continuité en quoi elle me semble imaginaire (y a-t-il de la continuité ?) et par exemple une continuité des séances, métaphore de la continuité du support maternel du langage. (…) La périodicité des séances serait une continuité substantielle. De nouveau, François va directement à la désignation de la « substance » (…) quand j’attendais une sorte d’hérésie (…) c’est-à-dire une substance changeante, entre le défilé des séances et du négatif : absence, rupture, que sais-je, qui me semble être le point sans identité structurant autour duquel tourne nécessairement toute quête de soi-même » (p. 52). Et c’est pourtant cette permanence maternelle qui permit à l’embarras de basculer en rencontre, et même en « interprétation » : à partir de la lecture de l’entretien mené par François Gantheret avec Claude Lanzmann en 1986, où sous son aspect historique et politique « l’impensable est au cœur » (p. 53), l’idée de permanence maternelle impensable permit soudain d’envisager « cette sorte de bleiche Mutter, de « mère blafarde » qu’est la haine » (p. 53) : une haine « substance avant d’être pulsion ou représentation pulsionnelle. » (p. 53). Une substance d’ « avant », qui ouvrira aussi bien vers son « autre destin, plus apaisé » : le destin sensuel ; destin s’offrant, notamment à partir d’« Esthétique de l’écoute psychanalytique » (2003), non comme une pensée de la sensualité, mais comme, c’est le point de perspective vibrant du texte, expression de l’« énigme freudienne : à savoir qu’est-ce qu’une sensualité de la pensée, qu’est-ce qu’une émotion de la pensée ? C’est dire aussi : qu’est-ce qu’un concept-limite ? » (p. 55).
Les mots dans la cure sont cette limite, poursuit en quelque sorte le texte de Miguel de Azambuja, fonctionnant comme des « zooms » (p. 109), révélant les « frontières indécises » entre psychè et soma, histoire passionnelle et réactualisation transférentielle : « Lorsqu’on propose à un patient de s’allonger, on le prévient ainsi des déformations à venir ici en séance. Ici, les mots désertent leur vie fonctionnelle » (p. 113). Ceux qui, devenant le terrain de la rencontre entre pulsion et lenteur, imposent ce double tempo à l’écoute de l’analyste : « Je pense à la locution latine Festina lente (…) : « Hâte-toi lentement » » (p. 114), paradoxe de « ces dispositions contradictoires propres à l’analyste, éprouver l’urgence de saisir, et savoir attendre sans fin » (p. 116). Attendre sans fin, comme une « dérive des continents, ces séparations lentes qui déchirent un monde et qui me font penser à l’aube de la vie psychique, moments de confusion et de séparation, de substance et de signe » (p. 117), et qui rendent possible que « là, une forme nouvelle apparaît, une présence, François l’appelait une forme sensuelle » (p. 121).
Zoomer au contraire sur la haine, c’est ce que Pasolini avec Salo ou les 120 journées de Sodome nous fait regarder en face, dit Isée Bernateau (p. 124). Principe de la haine, jouant sur toutes les cordes de la destruction des corps, « insupportable scandale de Thanatos caché sous Eros » (p. 126), métaphore filmée du sadisme au cœur du sexuel, mais aussi métaphore d’une politique de la destruction au cœur du pouvoir, « une énorme métaphore sadique de ce qu’a été la dissociation nazi-fascite avec ses crimes contre l’humanité », et qui s’accompagne d’une parallèle « dénonciation du capitalisme » (p. 131), dirigées contre leur dispositif scopique commun qui annihile, puisqu’il se veut total, la possibilité pour un autre de n’être pas vu, de se dérober, d’être un objet : le « charme totalitaire » des Multiples Visages de l’Un (p. 129) exténuant toute les cordes de la tessiture humaine, s’exerçant à jouir de détruire toute émergence de l’ « amore » (p. 136).
« Emergence du sexuel »10 toujours guetté par une substance contraire, mais dont les traces mnésiques sont autant de veines dans la chair des mots, de traces langagières qui sont cette matière limite à partir de laquelle se cherche la « vérité de parole »11 dans la cure. En repartant de ce magnifique passage de l’article « Trois mémoires » (1977) : « Toute parole cherche à joindre quelque chose qui s’échappe », Catherine Chabert revient sur ce que François Gantheret sut reconnaître à l’œuvre dans la conception freudienne des traces mnésiques : « mémoire de ce qui n’a jamais été : le fantasme ; – mémoire de ce qui a été : la vérité ; – mémoire de ce qu’on n’a pu recevoir : la réalité » (p. 74), en leur offrant trois registres : de la sexualité et de la déception (fantasme), de la croyance et de la nostalgie (vérité), de la perception et de la perte (réalité) (p. 74). Trois registres dont l’intrication dans la cure se justifie, « contre la psychanalyse actuelle » (p. 74), et dans la défense du fait de l’analyse comme terrain de jeu de l’illusion substantielle et de la désillusion sexuelle, s’offrant dans le lent travail de désossement du moi comme « le lieu d’émergence du vrai » (p. 80), dans les jeux du transfert comme « effet de la parole de l’un et de l’autre, de l’un sur l’autre, puisque c’est à la parole dans la cure qu’il vouait sa passion » (p. 81). Une passion pour la parole, donc, sa création à partir de sa « matière première », qui appelle la question des « constructions » de l’analyste au regard des traces de « la douleur psychique » telle que l’initia J.-B. Pontalis 12 (p. 85) laquelle, à la fois « à l’origine de l’angoisse et du désir » (p. 85), trouve dans le transfert une liaison langagière nouvelle, et « droit d’asile et d’existence » (p. 86). « Je me souviens du « tac-tac » 13 écrivait Georges Perec, « Je me souviens » écrit Catherine Chabert de la phrase « Je n’ai pas de salle d’attente ! », de la librairie en bas, des saveurs de la pâtisserie non loin, de n’avoir jamais croisé le voisin, de l’ouverture de voie, de traces mnésiques en construction de parole, par l’interprète superviseur.
De l’analyste Catherine Ducarre retrouve des traces également, dans un délicat portrait en ombre chinoise du tempérament, voire du panache de l’interprète, « pourfendeur de ce diabolique moi » (p. 58). Portrait de l’analyste au travail, dans la rigueur de l’écoute : « François Gantheret ne transigeait pas avec l’or de l’analyse : (…) La libre association, rien que la libre association. » (p. 60) ; portrait de son ombre en arrière-plan, grandissante, bientôt chevaleresque : « Il s’attaquait de manière frontale aux résistances, tel Saint Georges contre le dragon » (p. 62). Un portrait de transfert qui amène subtilement à penser son envers au moment où le texte bascule : celui du désarroi, de l’accablement, de la double frustration, décrit par François Gantheret comme ce temps de « « l’accueil de la résistance dans la cure » ». (p 65). Ce temps, qui permet de mettre à distance l’attente du fantasme transférentiel (p. 65) et qui finalement s’impose le « meurtre d’une illusion » (p. 67). Un meurtre, un acte, une mort « partout présente » (p. 68) chez l’homme et dans l’œuvre, probable « écho des pertes douloureuses » (p. 69), en tout cas « là dès le début » (p. 70) chez l’analyste qui, sans avoir été chevalier, « luttait farouchement contre les ombres, Don Quichotte, résistant » (p.70), faisant percevoir à sa patiente « une vigoureuse incitation à vivre » (p. 72).
C’est ce temps de la résistance, le silence du « corps douloureux » (p. 90) revenant occuper l’espace psychique et défigurant des cures « sans possibilité d’interprétation » (p. 91), que le travail de François Gantheret permet justement de penser, en tant qu’il est le fondement de l’écoute de l’analyste, rappelle dans un très beau texte Dominique Suchet, la matière de la force à l’œuvre dans la cure. Cette disposition psychique de l’analyste, paradoxalement « solitaire » dans l’affût de l’émergence inconsciente à son contact, est la « révolution » (p. 93) opérée par Freud : d’avoir su comparer la perception par la conscience des processus psychiques inconscients à la palpation du monde extérieur par les organes des sens, et que par suite « La réalité de l’inconscient refoulé est posée comme un point de perspective dans le champ de la représentation » (p. 93), permettant que, à la condition de l’interprétation, « « en l’espace d’un instant » 14, on peut simultanément sentir, éprouver (fugitivement), et aussi voir et penser (durablement) » (p. 94). « Ensemble », alone together, inconscient du patient et écoute de l’analyste, « alliage indispensable » (p. 95), modifient la perspective. Or ils la modifient, parce qu’ils s’en dépossèdent : ni le patient, ni l’analyste, ne peuvent se rendre maîtres de la « fonction perspective » (p. 95), cette révolution dont il s’échappe toujours « un reste » (p. 95), « la part exclue (…) au fondement des progrès de la pensée par l’opération du refoulement qui la fonde » (p. 96). Et c’est ainsi que « la sensualité des dispositions animiques primaires » (p. 97) dans leur inactualité font de l’écoute de l’analyste « un acte de création de métaphore à partir de perceptions et instaure un espace intermédiaire de transposition psychique » (p. 98), travail de « défiguration » où psyché et soma « ensemble » se rejoignent (p. 99). Or c’est justement ce « vif » du transfert (p. 100) qui ne doit pas faire oublier d’entrapercevoir sa force contraire, au risque d’une illusion, d’un « piège » d’une pensée de l’étayage sans perspective qui amoindrirait l’analyse pour en faire un travail de la « raison » (p. 104) : « D’une manière ou d’une autre (…) démolir l’analyse, voire l’analyste, deviennent l’enjeu vital de l’analysant ; retrouvant en une acmé le paradoxe où la recherche de plaisir qui oriente la vie psychique conduit à la mort » (p. 101). Piège d’oublier, en tant qu’analyste, ce que « la détresse, toujours corporelle, met à l’épreuve » (p. 103). La « zone intermédiaire où l’étayage survient » (p. 103) restant insuffisante si elle ne tient pas toujours compte « du reste possible » (p. 104), précisément parce que la formation du fantasme et l’installation de l’érogénéité sont corrélatives, « qu’érogénéité et transfert opèrent comme la perspective centrale » (p. 104-105), mais non unique- l’étayage pouvant dès lors être conçu comme l’« entrebâillement » (p. 105) que le psychanalyste, comme le peintre, l’écrivain, tout « créateur de nouveau » (p. 105), saisit : « rôdeurs de frontières, le domaine qu’ils fréquentent et dont ils reviennent avec des mots vivants n’appartient à personne » 15 (p. 105).
Il n’y a pas d’épilogue à ces dialogues avec François Gantheret, « Vous ouvrez, sans conclure » lui écrivait Christian Bobin (p. 43-44). Qu’est-ce que se souvenir d’un analyste ? Avec Eros messager, cela. Nous nous souviendrons que c’est se tenir contemporain de l’interprété, du matériellement rejoint, qui a permis que nous créions par dégagement l’idée que « Simplement quelque chose s’est ouvert et s’ouvre » 16. Nous nous souviendrons qu’à l’image de notre matière, notre méthode est incertaine. Nous nous souviendrons que c’est contre l’attrait mélancolique de retrouver avec fadeur 17« L’inflexion des voix chères qui se sont tues » que les pages d’Eros messager seront ouvertes, mais bien par une attraction y ayant rencontré « un souffle unique et tout personnel » 18 , aimé trouver chaque fois de novo l’incidence du vivant dans la pensée, et se laisser surprendre par les traces (les troisièmes personnes) de ce que l’interprétation laisse avec elle dans sa « traîne » 19 quand il lui arrive de naître, par instant transférentiel, sub specie sensualitatis.
1. Gantheret, F., « Quant à moi… », in Gribinski, M., Analyse ordinaire Analyse extraordinaire Les VARIA de la Nouvelle revue de Psychanalyse, I, Paris, Gallimard, 1994, p. 243,
2. Pontalis, J.-B., « Préface », Après-Freud, Paris, Gallimard, 1968, p. 12
3. Gantheret, F., « La NRP : une pratique de l’interprétation », in Le royaume intermédiaire. Psychanalyse, littérature, autour de J.-B. Pontalis, Paris, Gallimard, 2007, p. 158
4. Gantheret, F., Incertitudes d’Eros, Paris, Gallimard, 1984
5. Gantheret, F., « La NRP : une pratique de l’interprétation », in ibid., p. 158
6. Gantheret, F., « Un acte », in Freud, S., Totem et tabou, Paris, Gallimard, 1993
7. Gantheret, F., « Per via di levare », Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°17, Paris, Gallimard, 1978
8. Gantheret, F., « Esthétique de l’écoute psychanalytique. Esquisse pour un éloge de la sensualité », Revue française de psychanalyse, n°67 (2), 2003
9. Gantheret, F., « La NRP : une pratique de l’interprétation », ibid., p. 175-176
10. L’expression est de F. Gantheret, citée par J. André p. 9
11. Bonnefoy, Y., La vérité de parole, Paris, Mercure de France, 1988
12. Pontalis, J.-B., « Sur la douleur (psychique) », in Entre le rêve et la douleur, Paris, Gallimard, 1977
13. Perec, G., Je me souviens. Choses communes, Paris, Hachette, 1978
14. Gantheret, F., Topique de l’instant, ibid., p. 9-11
15. Gantheret, F., La Nostalgie du présent. Psychanalyse et écriture, Paris, L’Olivier, 2010
16. Perec, G., « Les lieux d’une ruse », in Penser/Classer, Paris, Le Seuil, 1985, p. 61
17. Richard, J.-P., « Fadeur de Verlaine », Poésie et profondeur, Paris, Le Seuil, 1955
18. Gantheret, F., « Livraison d’un bouquet », in ibid., p. 15
19. Gantheret, F., « Un acte », in ibid., p. 15