Recomposition familiale : remaniements psychiques et problématique narcissique chez l’enfant
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Recomposition familiale : remaniements psychiques et problématique narcissique chez l’enfant

Introduction

Malgré l’intérêt croissant de la communauté scientifique sur les recompositions, en France peu d’études existent sur les spécificités des familles recomposées à cause de la très importante variance de leurs trajectoires (Moral, 2004). Dans un niveau international, pourtant, plusieurs études indiquent des problèmes d’adaptation chez les enfants vivant en famille recomposée.

Selon un aperçu de 850 études par Coleman, Ganong & Fine (2000), en comparaison avec les enfants provenant des familles nucléaires, ils manifestent plus de difficultés émotionnelles pendant l’enfance et des troubles de comportement plus fréquents à l’adolescence. Il est aussi rapporté que ces enfants présentent des résultats scolaires plus faibles et un plus grand taux de décrochage scolaire. De plus, plusieurs recherches indiquent que la recomposition familiale semble compromettre le développement de l’estime de soi et la qualité des relations familiales (Parish, 1991 ; Ganong & Coleman, 1993 ; Sweeney & Bracken, 2000).

D’un point de vue psychodynamique, ces difficultés au niveau de l’estime de soi et de l’adaptation émotionnelle et comportementale pourraient renvoyer à la notion de narcissisme. Selon Kohut (1971), l’enfant passe par une étape normale où il investit une image de « self grandiose » qui sera par la suite intégrée en une version mature d’estime de soi. Pourtant, les frustrations dans la relation aux parents peuvent conduire à un « arrêt de développement ». Cela est exprimé par des difficultés au niveau de l’intégration de l’identité où on constate la vacillation de l’image de soi entre un état de grandeur et un état d’infériorité.

Au sein de la problématique narcissique on observe également un besoin d’exercer un contrôle absolu sur l’autre afin de maintenir son estime de soi aussi bien que des sentiments de haine, d’agression et d’envie envers les personnes perçues comme supérieures (Kernberg, 1975).

Selon Stolorow (1975) le narcissisme comprend les fonctions psychiques qui régulent et stabilisent l’estime de soi en réponse aux pressions provenant de l’intérieur ou de l’environnement. Dans le cas des enfants ayant vécu la séparation et la remise en couple de leurs parents, quelles « pressions » seraient en jeu ?

Une question de perte

Tout d’abord, il faut rappeler que du point de vue de l’enfant, la recomposition familiale n’arrive qu’après la séparation du couple parental. Le manque de temps quotidien avec le parent non-résident peut conduire au désinvestissement progressif de la relation engendrant ainsi des angoisses d’abandon et des sentiments d’insécurité chez l’enfant (Gréchez, 2014 ; King, 2002 ; Siméon, 2001).

Par ailleurs, le travail de deuil nécessaire reste souvent inachevé chez l’enfant qui continue à espérer l’unification de la famille. Dans ce cas, la recomposition peut déclencher d’importantes réactions puisqu’elle marque l’impossibilité de retourner à l’ancienne configuration familiale (Van Custem, 1998).

De plus, au sein des familles recomposées, il est possible que les adultes soient moins disponibles psychiquement pour les enfants car ils sont préoccupés de leur nouvelle relation de couple et qu’ils s’investissent simultanément au maintien des relations avec leurs propres enfants biologiques qui vivent en dehors du foyer (Thomson, Hanson et McLanahan, 1994).

Finalement, le véritable dédoublement des parents au sein de la recomposition peut faciliter la réapparition des angoisses et des mécanismes archaïques tels le clivage, la projection ou l’introjection (Laflamme & David, 2002). L’enfant peut ainsi éprouver une plus grande difficulté à construire une représentation intégrée de l’objet et de soi (Darcourt, 2009).

Ambiguïté des places et Rivalité

La recomposition amène à la redéfinition des rôles de chacun ce qui nécessite un intense travail psychique à cause du manque des repères et des normes bien définies pour ce type de structure familiale (Delage, Petitjean, Delahaye & Bruno, 2006).

Lors de la séparation parentale, l’enfant, surtout s’il est l’aîné, se voit rapidement confié le rôle du parent absent (Siméon, 2001). Ainsi, un enfant qui pourrait jusque-là occuper une place d’adulte doit céder le contrôle et les privilèges dont il profitait pour retrouver sa place d’enfant. Il est fréquent alors qu’il existe une jalousie réciproque entre beaux-enfants et beaux-parents dont l’enjeu serait l’amour et l’attention du parent (Cadolle, 2013 ; Saint-Jacques, 1995).

De même, des sentiments de rivalité peuvent exister au sein de la demi-fratrie puisque l’enfant voit sa place changer mais aussi parce que les beaux- parents peuvent se montrer partiels en faveur de leurs propres enfants ce qui est perçu comme une injustice (Cadolle, 2013).

Dans le cadre de la rivalité, l’image de soi peut se trouver menacée à cause des comparaisons involontaires au rival ou parce qu’on ressent que le partenaire de la relation nous compare au rival de manière défavorable (DeGreeff & Platt, 2016). En somme, nous constatons que l’enfant doit affronter des défis au niveau de la délimitation de sa place dans la nouvelle famille dans un contexte d’insécurité et de perte. Nous faisons alors l’hypothèse que ces enjeux puissent réactiver une problématique narcissique que nous allons ici explorer à travers les réponses des enfants à un test projectif. Ceci présente l’intérêt d’un accès au monde fantasmatique des enfants qui ne se limite pas aux comportements observés ni aux affects conscients. En lien avec la théorie sur le narcissisme, nous nous attendons alors à observer dans les scénarios des enfants des familles recomposées une préoccu- pation autour de l’image de soi et de l’acceptation par les autres ainsi qu’une problématique autour de la toute-puissance, l’envie et le contrôle de l’objet.

Méthodologie

Outil

Notre choix d’outil projectif s’est porté sur le Test des Contes des Fées (FTT ; Coulacoglou, 2013), car il permet de rendre compte de façon quantifiable des différents aspects de la personnalité des enfants. Il s’agit d’une épreuve thématique conçue spécifiquement pour les enfants de 6 à 12 ans. Il consiste de sept séries des planches présentées dans l’ordre suivant : Petit Chaperon Rouge, Loup, Nain, Sorcière, Géant, Scènes du Petit Chaperon Rouge et Scènes de Blanche Neige et les Sept Nains. Les cinq premières séries comprennent trois versions du même héros alors que les deux dernières comprennent trois scènes différentes inspirées par l’histoire respective. L’enfant est amené à s’exprimer sur ce que chaque héros peut penser ou ressentir, projetant ainsi ses propres problématiques en lien avec la problématique du conte. L’analyse quantitative du Test des Contes des Fées comprend l’évaluation de trente variables. L’analyse qualitative comprend l’évaluation des mécanismes de défense, des fonctions du Moi et de la qualité de l’angoisse, ainsi que le repérage des problématiques illustrées dans les réponses de l’enfant. Afin d’étudier la dimension narcissique, parmi les trente variables nous avons retenu pour notre analyse les variables : Estime de Soi (ES), Besoin d’Approbation (BDAP), Angoisse Rejet (ANGREJ), Angoisse Image de Soi (ANGSOI), Désir de Supériorité (DS), Agression par Dominance (AGRDOM) et Agression par Envie (AGRENV).

Participants & Collecte des données

Les données de la présente étude sont tirées par le jeu des données constitué lors de l’étalonnage français du FTT en 2010-2011. Ce choix présente l’avantage d’un échantillonnage aléatoire stratifié qui peut assurer la représentativité de l’échantillon.

L’échantillon français comprend 1107 enfants de 6 à 12 ans répartis de manière égale à travers les sexes, les âges et les régions sélectionnées (Ile-de-France, Nord, Est, Sud, Sud-ouest, Bretagne et Centre). Pour les buts de la présente recherche, les réponses des enfants provenant des familles recomposées ont été comparées avec celles des enfants des familles nucléaires (groupe témoin). Ainsi, nous avons retenu 767 enfants (394 garçons et 373 filles) des familles nucléaires et 60 enfants (34 garçons et 26 filles) des familles recomposées. Nous avons défini comme enfants appartenant à une famille recomposée tous les enfants dont au moins un de deux parents a constitué un nouveau couple, avec ou sans enfants biologiques du nouveau couple. Cela sous-entend que tous les enfants du groupe « famille recomposée » ont préalablement vécu la séparation de leurs parents. Les enfants dont les parents sont toujours en couple mais qui ont des enfants des précédentes unions ont été exclus par l’échantillon.

Analyses Statistiques

Les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel IBM SPSS Statistics V23.0. Une analyse de variance à un facteur a été réalisée afin de dépister la présence des différences statistiquement significatives entre les moyennes des deux groupes indépendants sur les variables du Test des Contes des Fées sélectionnées.

Résultats

L’analyse de variance a révelé un effet significatif de la structure familiale sur les variables de personnalité Angoisse Rejet, Désir de Supériorité, Agression par Dominance, Estime de Soi et Besoin d’Approbation. Ainsi, nous constatons que :

  • Les enfants des familles recomposées présentent une Estime de Soi plus négative (M=-0,25 ± 1,54) que les enfants des familles nucléaires (M=0,07 ± 1.18), F(1,825) = 4.00, p = .046
  • Les enfants des familles recomposées présentent plus de Besoin d’Aprobation (M=0.95 ± 1.36) que les enfants vivant en famille nucléaire (M=0.65 ± 1.12), F(1,825) = 3.99, p =.046.
  • Les enfants des familles recomposées présentent plus de Désir de Supériorité que les enfants de familles nucléaires (M=1.58 ± 2.74 et M=0.98 ± 1.96 respectivement), F(1,825) = 4.88, p = .027.
  • Les enfants des familles recomposées présentent plus d’Agression par Dominance (M=0.65 ± 1.41) que les enfants des familles nucléaires (M=0.34 ± 0.99), F(1,825) = 5.21, p = .023.
  • Les enfants des familles recomposées présentent plus d’Angoisse Rejet que les enfants des familles nucléaires (M= 1.52 ± 2.61 et M= 0.92 ± 1.73 respectivement), F(1,825) = 6.00, p = .014.
    L’effet de la structure familiale n’a pas été significatif pour les variables Angoisse Image de Soi [F(1,825) = 0.01, p = .909] et Agression par Envie [F(1,825) = 0.03, p = .844].

Tableau 1
Tableau 1
Moyennes des variables FTT selon la structure familiale

Tableau 2
Tableau 2
Analyse de Variance à un facteur

Discussion

Dans cette étude, nous avons essayé de dépister si la recomposition familiale aura un effet au niveau de la problématique narcissique des enfants et plus précisément à l’expression des angoisses autour du rejet et de l’image de soi, des besoins d’approbation par les autres, des désirs de supériorité et des mouvements agressifs motivés par l’envie et la dominance.

Dans un premier temps nous observons que nos résultats reproduisent les résultats des recherches internationales au niveau de l’estime de soi (Ganong et Coleman, 1993 ; Sweeney & Bracken, 2000 ; Parish, 1991). Ainsi, nous avons également constaté que les enfants qui vivent en famille recomposée présentent une plus faible estime de soi en comparaison avec les enfants dont les parents sont toujours en couple.

Dans le même sens, les enfants étudiés présentent une angoisse plus importante autour du rejet éventuel par les autres. Voici un exemple d’un garçon de 8 ans qui présente des difficultés d’apprentissage et dont le père a formé une nouvelle famille :

Sorcières – Planche 3 : « La dame elle est vieille. Elle pense qu’elle est vieille, que personne l’aime parce que personne la regarde et personne veut la voir parce qu’on l’aime pas. Elle fait trop de dégâts ; elle tape et elle fait trop mal. Elle est pauvre ; pas de chance, pas d’amis, personne. ».

Cette réponse reflète le lien entre l’image de soi et la problématique du rejet par les autres et de la solitude. Ces sentiments sont assez fréquents chez les enfants dont les parents se sont remis en couple tant à cause des perturbations du lien au parent non-résident (Martial, 2013a ; 2013b) qu’à cause du manque de disponibilité des adultes dans la famille recomposée (Widmer, Aeby & De Carlo, 2012).

Cela nous amène au résultat suivant, voire le besoin d’approbation plus marqué chez les enfants des familles recomposées. La fragilité narcissique peut ainsi s’exprimer à travers les attentes de gratification et d’admiration par les autres (Kohut, 1971). Pourtant, ce qui est le plus souvent constaté en clinique c’est l’oscillation entre l’idéalisation et la dévalorisation de l’image de soi. L’exemple suivant d’un garçon de 9 ans pris dans le conflit parental autour de son éducation illustre bien ce mouvement psychique :

Géant – Planche 2 : « Il est content parce que les gens l’aiment beaucoup, c’est le préféré du monde. Il se demande “pourquoi tout le monde m’aime” car, quand il se regarde, il croit qu’il est gros et moche, et il sourit… ».

Géant – Planche 3 : « Il est très, très, très méchant. Il s’dit pourquoi tout le monde me déteste, il s’dit qu’il est moche et lui, il croit qu’il est gentil ! Personne ne l’aime. Il tue des gens avec son bâton pointu. »

Un point qui pourrait être intéressant de commenter ici c’est que la situation-même des tests projectifs qui proposent des stimuli visuels comme support à l’élaboration semble mettre en avant la question du regard en lien avec l’image de soi.

Ainsi, un autre enfant qui dit à la seconde planche des Nains :

« On dirait … Il pense qu’on le regarde, il nous regarde droit dans les yeux on dirait. Il ressent … il croit que si on ne va plus le regarder, il se sent mieux (?) Il est déjà pas beau ; si on le regarde, il se sent encore plus moche. »

Pourtant, il faut noter que nos résultats n’ont pas révélé des différences significatives entre les deux groupes d’enfants à la variable Angoisse Image de Soi. Il faudrait néanmoins expliquer qu’au Test des Contes des Fées cette variable est surtout cotée lorsque l’enfant exprime une préoccupation autour des possibilités d’amélioration de son image. Ainsi, il est possible que l’inquiétude autour de l’image de soi ait surtout été exprimée à travers les variables Estime de Soi et Angoisse Rejet.

Nous allons maintenant passer à une composante importante de la problématique narcissique qui consiste à la toute-puissance et au besoin de contrôler l’autre (Kernberg, 1975). Effectivement, nos résultats indiquent la présence plus importante des désirs de supériorité et des mouvements agressifs visant la domination chez les enfants vivant en famille recomposée. Voici un exemple caractéristique :

Géant – Planche 3 : « Il a envie de manger des humains, de semer la terreur partout et de vivre comme un roi et que les humains soient esclaves. (?) Il ressent de la méchanceté parce qu’il veut devenir un roi et tuer tous ceux qui se mettent en travers de sa route. »

Nous pourrions ainsi supposer que les enfants se défendent contre la frustration éventuelle due aux changements de la structure familiale et à la complexité des relations en recourant à des fantasmes de toute-puissance. Ceci pourrait d’ailleurs expliquer le fait que nos résultats n’ont pas indiqué de différence significative au niveau de l’Agression par Envie entre les deux groupes d’enfants, alors que la théorie suggèrerait des sentiments d’envie importants au sein de la problématique narcissique (Kernberg, 1975). Selon Rosenfeld (1964) l’introjection et la possession omnipotente de l’objet permet de nier les sentiments d’infériorité et de dépendance à l’objet liés à l’envie. Un autre mécanisme important semble être la projection des sentiments de jalousie aux autres membres de la famille ce qui permet au sujet d’éviter sa propre frustration (DeGreeff et Platt, 2016).

Ainsi, une future recherche qui prendrait en compte la mobilisation des mécanismes de défense et d’autres indices qualitatifs chez les enfants comme l’évaluation des fonctions du Moi ou une analyse de discours permettrait une interprétation plus nuancée de ces résultats. De plus, la combinaison avec un test projectif non structuré comme le Rorschach pourrait offrir des informations complémentaires au niveau de la structuration identitaire.

Par ailleurs, il vaut noter que le lien entre la recomposition familiale et la problématique narcissique n’est visiblement pas une relation de cause à effet. La constitution d’une identité intégrée remonte aux expériences précoces et dépend en grande partie de la compréhension empathique des parents qui régulent les frustrations selon la capacité de l’enfant à les tolérer (Oppenheimer, 1996). Nous pouvons alors supposer que la reviviscence de la problématique narcissique lors d’une recomposition familiale concerne surtout les enfants qui présentent déjà des points de fixation et une vulnérabilité narcissique préalable. Il serait ainsi intéressant lors d’une future recherche de prendre en compte également l’histoire des enfants et leur trajectoire familiale.

Enfin, en ce qui concerne les implications cliniques de la présente étude nous proposons que les difficultés parfois manifestées par les enfants qui vivent en famille recomposées – qu’ils s’expriment sur le versant anxieux-dépressif ou sur le registre de l’agressivité et de l’agir- peuvent masquer une problématique narcissique sous-jacente qui mériterait d’être explorée au sein d’une prise en charge éventuelle.

Références

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